Vina Nadjibulla, vice-présidente de la recherche à la Fondation Asie-Pacifique, affirme que Trudeau a accru l’attention du Canada sur la région Indo-Pacifique, mais qu’il a eu du mal à atteindre certains de ses objectifs annoncés.
Elle note que le Canada est également confronté à de sérieux défis dans ses relations internationales, alors que la Gendarmerie royale du Canada accuse les diplomates indiens d’activités criminelles et que la concurrence entre la Chine et les États-Unis ne fait que croître.
Roger Hilton, analyste à l’Institut canadien des affaires mondiales, qui travaille depuis la Slovaquie, rappelle que M. Trudeau a haut et fort défendu l’Ukraine, notamment en prêtant des soldats canadiens pour former des soldats de ce pays.
Mais de nombreux Européens estiment qu’Ottawa aurait pu faire davantage pour contrer l’influence de la Russie, en augmentant sa contribution financière à l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord ou en fournissant plus rapidement à l’Ukraine une aide militaire accrue. avancé.
Les libéraux n’ont pas réussi à accorder au Canada un siège au Conseil de sécurité des Nations Unies en 2020, quelques années après avoir critiqué leurs prédécesseurs conservateurs qui avaient eux aussi échoué dans cette tentative diplomatique.
Mais le Canada a été félicité par les organisations de développement international pour avoir mis l’accent sur les femmes et les personnes LGBTQ+ dans ses projets d’aide étrangère et pour avoir intégré les questions de genre dans les accords commerciaux.
Le Canada devrait accueillir le sommet du G7 cette année, ce qui, selon Mme Nadjibulla, constitue une « formidable opportunité d’exercer un leadership et de faire progresser nos intérêts » – si Ottawa parvient à articuler une stratégie cohérente.