Après avoir hésité pendant des semaines, Keir Starmer a finalement décidé de répondre à Elon Musk, qui a pris d’aversion son gouvernement travailliste et s’invite de manière de plus en plus outrancière dans le débat national au Royaume-Uni. Sans nommer le milliardaire américain, mais en le pointant très clairement du doigt, le Premier ministre britannique a jugé, lundi 6 janvier, que“Une ligne a été franchie”et dénoncé « mensonges et désinformation » diffusé par le milliardaire américain, sur sa plateforme
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Multipliant les attaques personnelles et diffamatoires pendant les fêtes de fin d’année, Elon Musk accuse Keir Starmer d’avoir « été complice du viol » de Grande-Bretagne, lorsqu’il était directeur des poursuites pénales – équivalent au procureur général – entre 2008 et 2013. Lundi matin, le fondateur de Tesla et SpaceX a même exigé « prison pour Starmer »ainsi que pour Jess Phillips, sa secrétaire d’État chargée de la lutte contre les violences faites aux femmes, malgré l’engagement sans faille de cette députée de Birmingham en faveur des victimes de violences domestiques et sexuelles. Elon Musk, qui devrait devenir dans deux semaines une figure clé de la future administration du président élu américain Donald Trump, qui l’a nommé à la tête d’une nouvelle commission sur l’efficacité du gouvernement, a même qualifié Jess Phillips de“apologiste” de « génocide par viol » et “ méchante sorcière.
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