Justin Trudeau pourrait-il encore être premier ministre le 24 mars ?

Justin Trudeau pourrait-il encore être premier ministre le 24 mars ?
Justin Trudeau pourrait-il encore être premier ministre le 24 mars ?

En annonçant sa démission lundi, Justin Trudeau a indiqué qu’il resterait en fonction jusqu’à ce qu’un successeur à la direction du Parti libéral du Canada soit choisi.

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Celui qui est Premier ministre du Canada depuis 2015 n’a toutefois pas précisé quand le nouveau chef du parti sera nommé.

Pourrait-il donc encore être Premier ministre le 24 mars, lorsque les travaux parlementaires reprendront après la prorogation du Parlement ?

Selon l’analyste politique Emmanuelle Latraverse, M. Trudeau a laissé la porte ouverte à cette possibilité.

“Ce n’est évidemment pas clair”, a-t-elle déclaré. On se retrouve avec un premier ministre Trudeau qui démissionne, qui proroge la Chambre, mais il est possible que lorsque les travaux reprendront le 24 mars, ce soit encore lui qui soit là.

« Il n’a donné aucune indication selon laquelle il souhaitait que la transition vers un nouveau leader se fasse rapidement », ajoute-t-elle. C’est comme s’il annonçait qu’il allait partir, mais il se donne les moyens de rester le même le plus longtemps possible.»

Le Parti libéral devra préciser comment se déroulera la course et sa date limite, selon elle.

“M. Trudeau a plutôt donné l’indication qu’il souhaitait que ce soit plus long et plus rigoureux plutôt qu’une course rapide pour que tout soit réglé avant la reprise des travaux à Ottawa le 24 mars», soutient Mme Latraverse.

De son côté, le politologue Philippe-Vincent Foisy estime qu’une course rigoureuse demande du temps.

« J’ai vraiment hâte de voir comment nous allons cadrer cela », dit-il. Ce qui est bien pour son successeur, c’est que ce n’est pas un scénario à la Kamala Harris. Il n’a pas dit que le caucus déciderait et que ce serait cette personne qui serait candidate.»

« Pour le parti, est-ce qu’on a le temps de s’organiser d’ici fin mars et d’avoir quelqu’un, une équipe, pour aller assez vite aux élections ? demande-t-il. C’est un point d’interrogation.

De son côté, l’analyste politique Marc-André Leclerc reconnaît que la porte est encore ouverte, mais doute qu’il soit probable que celui qui a été Premier ministre pendant près de 10 ans le soit encore à la reprise des travaux.

« Je reconnais qu’il a laissé la porte ouverte, mais je n’arrive pas à croire que cela puisse arriver », dit-il. Il est clair que tant qu’il fait son annonce […] Tous les gens qui siègent au Conseil national du Parti libéral du Canada sont occupés cet après-midi.»

« Chacun viendra avec des solutions et des propositions pour remporter la prochaine campagne électorale », ajoute-t-il. Mais force est de constater que le 24 mars, les libéraux ne pourront pas arriver avec Justin Trudeau. Il a ouvert la porte plus tôt, mais cette porte sera fermée.

Selon lui, même si Justin Trudeau siège toujours techniquement au caucus national en tant que chef, il ne participera pas aux décisions à venir.

«Il ne décide plus de rien», affirme M. Leclerc. Actuellement, les dirigeants du parti, de la présidence, vont organiser une véritable course et je pense que nous veillerons à avoir un leader avant le 24 mars.»

Voir l’analyse complète dans la vidéo ci-dessus

 
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