Malgré les défis, la Colombie-Britannique compte toujours sur l’hydrogène pour réduire ses émissions

Malgré les défis, la Colombie-Britannique compte toujours sur l’hydrogène pour réduire ses émissions
Malgré les défis, la Colombie-Britannique compte toujours sur l’hydrogène pour réduire ses émissions

L’hydrogène est la pierre angulaire de la stratégie de la Colombie-Britannique pour atteindre ses objectifs de réduction des émissions. Cependant, la province est confrontée à des défis, notamment une capacité limitée de production d’énergie renouvelable et des défis en matière de transport de l’hydrogène.

Le gouvernement fédéral croit également à l’hydrogène. Il a également réalisé des investissements importants dans la province. (Nouvelle fenêtre)

L’hydrogène est considéré par beaucoup comme une solution énergétique polyvalente. Utilisé dans les piles à combustible, il peut alimenter les systèmes de transport et de chauffage tout en n’émettant que de la vapeur d’eau.

Cependant, c’est la méthode de production de l’hydrogène qui détermine son impact sur l’environnement. Lorsque l’énergie pour le produire provient de sources renouvelables, on parle d’hydrogène vert. S’il est produit à partir de gaz naturel, il bleue si les émissions sont capturées, et gris s’ils ne le sont pas.

Comprendre les différentes couleurs de l’hydrogène

Photo : La Presse Canadienne / AMBER BRACKEN

Dans sa stratégie sur l’hydrogène, la Colombie-Britannique vise une production de 2,2 millions de tonnes d’hydrogène par an d’ici 2050. Selon le site Internet de la Colombie-BritanniqueAgence américaine de protection de l’environnementcela pourrait réduire les émissions de CO₂ de 7,2 mégatonnes, soit l’équivalent de la production de 19 centrales électriques au gaz naturel. La stratégie vise également à faire de la province un exportateur net d’hydrogène.

De plus, une étude indépendante réalisée en 2019 en partenariat avec la province suggère que l’hydrogène pourrait aider la Colombie-Britannique à atteindre de 54 % ses objectifs de réduction des émissions entre 2030 et 2050.

Et rôle central

Le ministre de l’Énergie et des Solutions climatiques de la Colombie-Britannique, Adrian Dix, a déclaré que la province considère toujours l’hydrogène comme ayant le potentiel de jouer un rôle important. rôle central dans la décarbonation de secteurs comme les transports. Adrian Dix ajoute toutefois que la province n’a pas d’objectif précis en matière de production d’hydrogène.

Dix souligne les projets innovants de la Colombie-Britannique, notamment 20 stations-service en hydrogène, le centre de recherche sur l’hydrogène de l’Université Simon Fraser et une installation de production prévue de 25 mégawatts à Squamish-Lillooet. Il a toutefois reconnu que le secteur est confronté à des défis, notamment liés à la demande.

La Colombie-Britannique continue de créer les conditions nécessaires à la croissance de son secteur de l’hydrogènedit Adrian Dix, soulignant l’attrait de la province en tant que marché stable pour les investisseurs.

Gordon McTaggart-Cowanun chercheur sur l’utilisation de l’hydrogène à l’Université Simon Fraser, estime que l’industrie de l’hydrogène en Colombie-Britannique est encore en phase de développement. Pour que le secteur se développe, la province a besoin de moyens rentables de transport de l’hydrogène, d’installations de production à grande échelle et d’une forte demande internationale.

L’hydrogène est un excellent carburant, mais il n’est pas facile à transporterexplique le chercheur.

Même si la Colombie-Britannique s’efforce de combler cet écart, Gordon McTaggart-Cowan souligne que le plus grand défi consiste à garantir production suffisante d’hydrogène propre.

Le sentier Prince George

Selon le maire de Prince George, Simon Yu, la communauté est bien placée pour devenir une plaque tournante de l’hydrogène, en raison de son emplacement et de ses ressources.

Les gouvernements provincial et fédéral ont chacun investi 150 000 $ pour soutenir le développement de l’hydrogène à Prince George. Sa proximité avec le barrage du Site C en aurait fait un candidat idéal pour le projet. Coyote Hydrogènece qui aurait permis de produire 140 000 tonnes d’hydrogène vert et d’ammoniac par an.

Cependant, en septembre, Fortescuel’entreprise à l’origine du projet, l’a suspendu, invoquant un approvisionnement en électricité insuffisant et coûteux. Le projet aurait nécessité 1 000 mégawatts d’énergie hydroélectrique, soit 91 % de la capacité de production du barrage du site C.

Simon Yu reste optimiste, soulignant que les projets solaires et éoliens pourraient augmenter la capacité de production d’électricité. La position de Prince George en tant que plaque tournante de l’hydrogène ne va pas changer, elle pourrait même se renforcerdéclare-t-il.

Avec les informations deIsaac Phan Nay

 
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