Christine Lagarde, la présidente de la Banque centrale européenne (BCE), a souhaité dans son message du Nouvel An un an ” prospère “L’année 2025 a mal commencé pour l’euro. La monnaie unique européenne est en effet tombée, jeudi 2 janvier, à son plus bas niveau depuis novembre 2022 face au dollar américain, à 1,0226 dollar pour 1 euro.
Depuis son pic du 30 septembre 2024 (à 1,1196 $), la dépréciation de l’euro par rapport au billet vert atteint désormais près de 9 % et le rapproche du seuil symbolique de parité avec le dollar, en dessous duquel il n’a plus baissé depuis novembre. 2022, lorsque la flambée des prix de l’énergie provoquée par l’invasion russe de l’Ukraine a alimenté les craintes de récession en Europe.
Deux ans et deux mois plus tard, la chute de l’euro s’explique davantage par les écarts de plus en plus marqués entre la santé de l’économie américaine et celle de la zone euro, mis en évidence par les tout premiers indicateurs économiques. de 2025.
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Les indices mesurant l’évolution de l’activité dans l’industrie, publiés jeudi 2 janvier, montrent que la contraction de l’activité a été encore plus forte qu’anticipé en décembre 2024 dans la zone euro, notamment dans ses trois principales économies, l’Allemagne, la France et l’Italie. En conséquence, les industriels ont encore réduit leurs stocks et leurs effectifs, faute d’amélioration des perspectives de production.
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« La baisse des nouvelles commandes s’est même accentuée par rapport à octobre et novembre [2024]entraînant à son tour une accélération du déclin des travaux en cours et détruisant ainsi tout espoir d’une reprise imminente de l’activité.explique Cyrus de la Rubia, économiste en chef à la Hamburg Commercial Bank, qui publie ces enquêtes étroitement surveillées par les investisseurs avec S&P Global. A ce climat déjà plus que maussade pourrait s’ajouter un rebond des factures énergétiques des entreprises européennes, après l’arrêt des livraisons de gaz russe via l’Ukraine mardi 31 décembre 2024.
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