Ce que l’on sait de la prise d’otages en cours à la prison d’Arles

Ce que l’on sait de la prise d’otages en cours à la prison d’Arles
Ce que l’on sait de la prise d’otages en cours à la prison d’Arles

UUne prise d’otage est en cours à la prison d’Arles. Ce vendredi 3 janvier, cinq personnes sont retenues en otage, selon les informations de Provenceconfirmé par l’AFP.

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Les cinq otages sont des employés du centre pénitentiaire situé dans la zone industrielle nord de la ville : quatre font partie du personnel médical, le cinquième est gardien de prison. Ils sont retenus par un détenu armé d’une arme blanche, enfermé à l’infirmerie de la prison. Selon Info, le prisonnier se trouvait à l’infirmerie après avoir été blessé à la main lors d’une bagarre.

L’homme, né en Guyane, est âgé de 37 ans. Connu de la justice pour de multiples délits, il a été condamné à 18 ans de prison pour viol sous la menace d’une arme. Il aurait été radicalisé en 2013. Mais selon les premières informations, le fou aurait pris cinq personnes en otage en réponse à son refus de transfert dans une autre prison.

Un « profil psychiatrique »

L’homme aurait un « profil psychiatrique ». Il y a trois mois, le syndicat Force ouvrière de la prison alertait sur le « nombre croissant de personnes souffrant de graves problèmes psychiatriques » au sein de l’établissement. L’organisation syndicale s’est donc préoccupée de « la sécurité des agents, de la prise en charge des détenus et de l’efficacité des systèmes en place ».

Une équipe du Raid (recherche, assistance, intervention, dissuasion), les Eris (équipes régionales d’intervention et de sécurité) et les services de police sont mobilisés pour tenter de neutraliser le détenu. « Nous avons mobilisé tous les moyens pour y faire face. Je suis l’évolution de la situation en temps réel”, a déclaré sur X le ministre de la Justice, Gérald Darmanin.

Belgique

 
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