Avec en moyenne 300 décès supplémentaires, le 3 janvier est le jour le plus meurtrier de l’année, note l’Insee – Libération

Avec en moyenne 300 décès supplémentaires, le 3 janvier est le jour le plus meurtrier de l’année, note l’Insee – Libération
Avec en moyenne 300 décès supplémentaires, le 3 janvier est le jour le plus meurtrier de l’année, note l’Insee – Libération
La pandémie de Covid-19 en dossier

A l’occasion de la Toussaint 2024, l’Institut national de la statistique et des études économiques a décrété un « jour le plus meurtrier » de l’année : le 3 janvier, soit ce vendredi.

Attention, nous y sommes. Avec sa moyenne de 1 900 décès – dont 300 de plus que les autres jours de l’année – le 3 janvier est le «jour le plus meurtrier» de l’année, selon les chiffres de l’Insee publiés en octobre. Mais pourquoi diable une augmentation de 19 % des décès spécifiquement ce jour-là ? Selon l’étude réalisée entre 2004 et 2023, ce pic pourrait “en partie” s’expliquer par l’envie communément partagée de passer les fêtes de fin d’année »avec ses proches ainsi que celui d’atteindre une nouvelle année« . La mort des personnes en fin de vie pourrait ainsi être retardée de quelques jours ou semaines.

Cette année pourrait néanmoins s’avérer un peu moins fatale pour deux raisons. Déjà parce que le 3 janvier ne tombe pas un mardi, jour le plus meurtrier de la semaine selon l’Insee, mais un vendredi – pourtant classé deuxième à égalité avec le lundi. Aussi parce que déjà en 2023, 35 900 personnes de moins sont mortes qu’en 2022 – même si le nombre de décès en 2023 est resté 4 % supérieur au niveau pré-pandémique de 2019 en raison du vieillissement de la population et d’une augmentation de l’espérance de vie.

Les autres sommets du calendrier

Plus que le 3 janvier, ce sont les périodes automnales et hivernales qui sont particulièrement propices aux derniers souffles. Entre le 31 octobre et le 18 avril, leur nombre quotidien est supérieur à la moyenne. Après cette date et pendant tous les bons jours, l’écart de mortalité est négatif, le 15 août étant le jour le moins meurtrier de l’année – en moyenne 1 410 décès. A noter cependant que pour les personnes âgées de 1 jour à 29 ans seulement, la courbe s’inverse : l’été est bien plus désastreux.

Autre date clé relevée dans l’étude : le jour de son anniversaire. Ce jour est celui où l’on risque le plus de mourir, 6,3% plus précisément que les autres jours. Parmi les hypothèses avancées, il y a celle liée aux excès (alcool, fatigue due à la fête…) provoquant une augmentation des accidents de la route, des chutes ou des accidents cardiovasculaires le jour J.

Ce « syndrome de l’anniversaire » a également été observé dans d’autres pays comme la Suisse ou les États-Unis. Cette date symbolique serait également de nature à exacerber un sentiment de tristesse ou de solitude chez certaines personnes. Au Japon, le risque de suicide augmente le jour de son anniversaire, rapporte l’Insee dans une étude publiée en 2024. Vivement le 15 août.

Belgique

 
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