Petite enfance
- Service public de la petite enfance
Du 1est Janvier 2025, la loi du 18 décembre 2023 pour le plein emploi confie aux communes le rôle d’autorité organisatrice de l’accueil des jeunes enfants. Ils sont désormais responsables de bâtir une politique qui répond aux besoins des enfants et des familles de leur quartier.
L’article 17 définit les pouvoirs obligatoires qui doivent être exercés, selon leur taille, par les nouvelles autorités organisatrices en matière d’accueil de la petite enfance. Ainsi, toutes les communes doivent identifier les besoins des enfants de moins de 3 ans et de leurs familles en termes de services familiaux et de modalités de garde, ainsi qu’informer et accompagner les familles et les futurs parents dans leur parentalité et dans leur recherche d’un mode d’accueil. Les communes de plus de 3 500 habitants devront également planifier le développement des modalités d’accueil et assurer leur qualité, notamment à travers la diffusion et l’appropriation du référentiel qualité. Ces compétences peuvent être transférées vers l’établissement public de coopération intercommunale (EPCI) ou vers le syndicat mixte.
L’article 18 renforce également les pouvoirs des municipalités. Dès le 1est En janvier 2025, les autorités organisatrices de l’accueil des jeunes enfants devront émettre un avis obligatoire sur l’opportunité de créer un établissement d’accueil de droit privé, au regard des besoins de leur territoire. Cet avis sera nécessaire au porteur du projet pour lancer la procédure d’autorisation auprès du département.
Dès le 1est Janvier 2025, le carnet de santé de l’enfant évolue et doit contenir les éléments suivants :
- des conseils de prévention, notamment sur l’utilisation des écrans ;
- le détail du suivi des 20 examens obligatoires, permettant de détecter les troubles neurodéveloppementaux ;
- conseils pour prendre soin des adolescents (exemple : santé mentale).
Autonomie
- Service public départemental de l’autonomie
La création d’un service public départemental de l’autonomie (SPDA) est inscrite dans la loi du 8 avril 2024 fixant les mesures pour construire une société du bien vieillir et de l’autonomie. Testé en 2024, celui-ci sera généralisé durant l’année qui commence. Le budget initial 2025 du CNSA prévoit une enveloppe de 4,21 millions d’euros pour les ARS et les conseils départementaux pour accompagner la généralisation du SPDA à partir du 1est Janvier 2025.
- Retraite
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- Les pensions de retraite de droit spécifique et de droit dérivé des régimes de base sont majorées de 2,2 %.
- La pension minimale de survie, également augmentée de 2,2%, est portée à 331,94 euros par mois pour une durée d’assurance d’au moins 15 ans.
L’allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA) est portée à 1.034,28 euros par mois pour les personnes seules (soit + 22,26 euros par rapport à janvier 2024) et à 1.605,73 euros par mois pour les couples (soit + 34,57 euros par rapport à janvier 2024).
Le montant minimum des pensions d’invalidité bénéficie d’une augmentation de 2,2%, passant de 328,07 euros en janvier 2024 à 335,29 euros au 1est Janvier 2025.
AJPA et AJPP
Indexé sur le niveau du SMIC journalier net en vigueur au 1erest En janvier de l’année civile en cours, le montant de l’indemnité journalière de présence parentale (AJPP) et de l’indemnité journalière d’aidant (AJPA) est porté à 1est Janvier de 64,54 à 65,80 euros.
L’AJPA est versée dans la limite de 66 jours. Dès le 1est Depuis janvier 2025, cette durée d’indemnisation pourra être renouvelée, soit 66 jours supplémentaires, si l’aidant apporte son soutien à une autre personne. Les renouvellements seront possibles dans un délai maximum de 264 jours.
Prestations familiales
Conformément à la législation applicable aux prestations familiales, les montants des plafonds de ressources des prestations familiales applicables en France métropolitaine, dans les territoires d’outre-mer, à Mayotte, à Saint-Martin, à Saint-Barthélemy et à Saint-Pierre-et-Miquelon sont augmentés de + 4,8% par rapport au 1est Janvier 2025.
Insertion
Dès janvier 2025, la loi pour le plein emploi introduit plusieurs nouveautés importantes pour les bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA). L’inscription à France Travail est désormais obligatoire et automatique pour tous les demandeurs du RSA et leurs conjoints, y compris ceux qui exercent une activité professionnelle. Cette inscription n’a aucun impact sur le versement du RSA.
Après avoir effectué leur demande de RSA, tout demandeur doit désormais renseigner sur sa situation directement sur le site France Travail, via un questionnaire en ligne, afin d’être orienté vers l’organisme référent susceptible de l’accompagner au mieux. . Selon les départements, cette démarche peut être complétée par un entretien avec les services du conseil départemental ou un organisme désigné par lui. Le candidat procédera alors à une évaluation personnalisée de sa situation et signera un contrat d’engagement avec l’organisme référent vers lequel il a été référé. Selon sa situation, cet organisme peut être France Travail, le conseil départemental, un organisme désigné par le conseil départemental, une mission locale ou Cap emploi.
Santé
- La consultation chez les médecins généralistes passe de 26,50 à 30 euros. L’avis ponctuel de spécialistes est porté à 60 euros.
- D’autres mises à niveau ciblées sont prévues pour certaines interventions réalisées par des pédiatres, des psychiatres ou encore des gynécologues.
- Des revalorisations transversales dans l’activité technique des médecins entrent également en vigueur le 1est Janvier 2025. Certaines sont transversales (via les actes de la nomenclature commune des actes médicaux, la CCAM) et d’autres plus ciblées (par exemple, les majorations applicables à la chirurgie et à l’accouchement).
Sécurité sociale
En 2025, la valeur mensuelle du plafond de la sécurité sociale augmente de 1,6% pour s’établir à 3 925 euros en valeur mensuelle et 47 100 euros en valeur annuelle.
Le plafond de la Sécurité sociale, actualisé chaque année, sert de base au calcul de certaines prestations sociales. Il est constitué d’un montant de référence pris en compte pour le calcul du montant maximum de certaines prestations sociales (indemnités journalières de maladie, maternité, accidents du travail, paternité, entre autres) et des cotisations sociales.
Hébergement
Au 1est Janvier 2025, dans le cadre du décret relatif au calcul des aides individuelles au logement (APL) pour l’année 2025, les paramètres de ressources pris en compte pour le calcul des APL sont réévalués.