Axel de Tarlé vous donne rendez-vous ce mercredi 1er janvier 2025 à 17h30 sur France 5 pour un nouveau numéro de “C dans l’air”. Voici le thème du spectacle et les invités qui seront reçus.
17h30 L’invité de « C dans l’air »
Axel de Tarlé reçoit chaque jour en direct une personnalité qui fait l’actualité. Politiciens, écrivains, philosophes, scientifiques ou économistes : 10 minutes de dialogue pour donner un aperçu direct de l’actualité du jour.
Ce mercredi 1er janvier 2025, Axel de Tarlé reçoit : Dr Faïza Bossynutritionniste.
17h45 “C dans l’air”
Axel de Tarlé décryptera l’actualité en direct en compagnie de quatre experts. A la fin de l’émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.
Les experts invités :
Eric Fottorinoécrivain, co-fondateur de Zadig et Le 1 Hebdomadaire.
Nathalie Schuckgrand reporter de Le Point.
Nathalie Mauretjournaliste politique au groupe de presse régional Èbra.
Brice Dyerdirecteur général adjoint de l’institut de sondage Ipsos.
Le thème du spectacle :
Macron : un mea-culpa… et un référendum ?
Pour son huitième vœu depuis son arrivée à l’Élysée en 2017, Emmanuel Macron a voulu innover hier soir, en commençant son discours par une vidéo retraçant les événements marquants et les réussites de l’année 2024 : 80 ans de la Libération, une loi instituant dans le Constitution garantie aux femmes la liberté de recourir à l’avortement, Jeux olympiques et paralympiques, réouverture de Notre-Dame de Paris… « Nous avons prouvé que « cet impossible n’était pas français », a-t-il déclaré en arrière-plan de la bande originale des Jeux Olympiques. « Demain, gardons le meilleur de ce que nous étions en 2024 : unis, déterminés, solidaires. Nous avons réussi parce que nous étions ensemble.
Le président de la République a ensuite esquissé un premier mea culpa sur la dissolution de l’Assemblée nationale le 9 juin. « Je dois reconnaître que la dissolution a pour l’instant apporté plus de divisions à l’Assemblée que de solutions pour les Français. La lucidité et l’humilité nous obligent à reconnaître qu’à l’heure actuelle, cette décision a produit plus d’instabilité que de sérénité et j’en prends pleinement ma part”, a déclaré le chef de l’Etat.
Appelant à une « relance collective » en 2025 pour permettre la « stabilité » et conduire à de « bons compromis pour prendre les bonnes décisions », Emmanuel Macron, privé de majorité à l’Assemblée nationale, s’est alors recentré sur ses prérogatives, l’international, appelant à Aux Européens de mettre fin à la naïveté et de « s’éveiller » aux « lois » « dictées par les autres ».
Surtout, et c’est l’annonce de la soirée : au détour d’une phrase mystérieuse – « Notre économie, notre démocratie, notre sécurité, nos enfants… » – Emmanuel Macron a fait savoir qu’en 2025 il demanderait aux Français de « décider de certaines de ces questions décisives. Par le référendum, un « outil gaulliste » utilisé à neuf reprises sous la Ve République, ou par l’organisation de consultations citoyennes ? Le chef de l’Etat n’en dit pas plus pour l’instant mais son entourage confirme que si le mot « référendum » n’était pas prononcé, c’est à cela que penserait le chef de l’Etat. Une manière de donner un aperçu des votes évoqués, mais jamais organisés depuis son arrivée à l’Elysée en 2017, et de se remettre au centre du jeu après une année 2024 qu’il a voulu synonyme de « réarmement » de La France et qu’il s’est retrouvé politiquement désarmé par la dissolution.
Dans l’opposition, de nombreuses voix se sont immédiatement élevées. « En 2025, Macron découvre la démocratie. Tout arrive ! », a ironisé le secrétaire national du Parti communiste français Fabien Roussel à propos de X. « Après avoir obstinément refusé le référendum sur la réforme des retraites, Macron envisage de consulter les Français. Nous ne manquons pas d’idées à lui soumettre », a-t-il poursuivi. “Que cela commence par le référendum sur les retraites”, a réagi la députée écologiste Sandrine Rousseau sur franceinfo. “Je crains malheureusement que ce soit un énième effet d’annonce”, a déclaré de son côté le député RN Franck Allisio. « Le président n’a jamais eu recours au référendum depuis sept ans et c’est maintenant qu’il se retrouve en cohabitation qu’il va proposer un référendum. Mais sur quoi ? il a demandé.
Alors que pensez-vous des vœux formulés par Emmanuel Macron ? Quel bilan politique tirez-vous de l’année 2024 ? Selon vous, que pourrait être un référendum pour lequel le chef de l’Etat a ouvert la voie ? Selon une dernière enquête BVA, le pouvoir d’achat reste la priorité numéro 1 des Français sur laquelle ils souhaitent que le gouvernement agisse, devant la santé qui est désormais quasiment à égalité avec l’endettement.
Le sujet vous interroge ?
Posez votre question par SMS à 41 555 (du lundi au samedi de 15h30 à 19h00 | 0,05 € / SMS), sur Gazouillement avec le hashtag #cdanslair.