Au terme d’une année marquée par les JO de Paris, Europe 1 dévoile sa liste des sportifs qui ont éclaté à l’écran ces 12 derniers mois. Des frissons procurés par Léon Marchand aux records du monde d’Armand Duplantis, en passant par la révélation Félix Lebrun, il n’y avait que l’embarras du choix.
Stars des derniers Jeux Olympiques ou monstres de leur discipline, sportifs français ou internationaux, leurs performances resteront dans les annales. Alors que l’année se termine ce mardi 31 décembre, Europe 1 dévoile son palmarès des sportifs qui ont marqué 2024, par la portée symbolique de leurs succès autant que par leur impressionnante capacité à briller dans les moments clés.
La suite après cette annonce
La suite après cette annonce
Teddy Riner
Deux et trois font cinq. Il y a un peu moins de six mois, Teddy Riner enflammait l’Arena Champ de Mars en remportant deux nouvelles médailles d’or pour devenir quintuple champion olympique aux Jeux Olympiques de Paris 2024. Celui qui s’est inscrit en premier au Grand Chelem de Paris a égalé le record détenu par Tadahiro Nomura de trois titres individuels, quelques heures avant d’offrir le titre par équipe aux Tricolores.
Au terme d’une finale d’anthologie face au Japon, où chacun garde en tête l’image du tirage au sort le désignant pour le combat final, le Guadeloupéen a battu Tatsuro Saito au golden score. Revenant du 1-3 face à eux, les Tricolores ont certainement offert l’une des plus belles sensations des JO de Paris.
La suite après cette annonce
La suite après cette annonce
Léon Marchand
Élu nageur de l’année il y a deux semaines par la Fédération internationale, Léon Marchand s’est révélé au grand public en 2024 avec quatre titres de champion olympique (200 et 400 mètres quatre nages, 200 mètres papillon et brasse), faisant de lui l’athlète le plus titré de l’année. Jeux olympiques de Paris.
Entre ses innombrables records et son improbable doublé sur 200 mètres papillon et brasse dans la même journée, le voilà, à seulement 22 ans, propulsé au rang d’égérie du sport français. Ajoutez à cela une cinquième médaille, en bronze, lors du relais 4×100 mètres 4 nages, et vous obtenez un exploit retentissant, salué bien au-delà des frontières de l’Hexagone.
La suite après cette annonce
La suite après cette annonce
Félix Lebrun
Double médaillé de bronze olympique dans la capitale française, Félix Lebrun a explosé, peut-être même plus que certains ne l’avaient imaginé. Accumulant des performances exceptionnelles, offrant, comme symbole, le podium aux Bleus lors de l’épreuve par équipe des Jeux, « Féfé » s’est également illustré durant le reste de l’année.
Vainqueur des Champions WTT à Montpellier, premier Français à remporter un tournoi de cette envergure, puis des Finales WTT en double avec son frère, le benjamin de la famille Lebrun termine l’année à la 4ème place mondiale. De quoi regarder sereinement vers l’avenir, pour celui que tout le monde reconnaît désormais à ses lunettes noires et à son porte-stylo.
La suite après cette annonce
Antoine Dupont
Peu importe les disciplines ou les périodes de l’année, Antoine Dupont a tout gagné. Vainqueur du Top 14 et de la Coupe des Champions avec le Stade Toulouse, des Jeux Olympiques avec l’équipe de France à 7, qui lui valent le titre de meilleur joueur du monde dans la catégorie, le Haut-Garonnais ne pouvait rêver mieux.
Ses doubles en finale du championnat de France et en finale olympique suffisent à illustrer l’influence qu’a eu le demi de mêlée sur les performances de ses équipes. Impressionnant par son initiative, permise par ses prédispositions physiques, Antoine Dupont a définitivement laissé derrière lui l’échec de la Coupe du monde 2023.
Tadej Pogacar
Il n’a pas participé aux Jeux Olympiques, ce qui ne l’a pas empêché d’être intouchable tout au long de la saison. Auteur du doublé Giro-Tour, vainqueur de deux Monuments (Liège-Bastogne-Liège, Tour de Lombardie), champion du monde et vainqueur 25 fois cette année, Tadej Pogacar n’a laissé que des miettes à la concurrence.
Son équipe des Émirats arabes unis a bien fait de le prolonger jusqu’en 2030 ; le coureur de 26 ans ayant atteint un niveau sans doute jamais vu depuis cinquante ans et la période dorée d’Eddy Merckx. Symbole de son ultra-domination, il n’était pas rare de voir ses concurrents baisser drapeau lorsque « Pogi » décidait d’attaquer, même très loin de l’arrivée. La marque des (très) grands.
Simone Biles
Loin du mauvais souvenir de Tokyo 2021, marqué par ces « twistties » qui lui faisaient perdre ses repères dans l’espace, Simone Biles a affirmé son statut de plus grande gymnaste de tous les temps à Paris. Avec trois nouveaux titres olympiques, qui portent son total à sept, elle a reconnu après la compétition avoir « accompli bien plus que ses rêves les plus fous ».
Le retour de l’Américaine est d’autant plus marquant que sa période de doutes a permis de s’exprimer sur la santé mentale dans le sport. Pour rappel, sa perte de repères était l’expression d’un traumatisme refoulé, lié notamment aux agressions sexuelles dont elle a été victime plus jeune par le médecin de sa fédération.
Armand Duplantis
Comme plusieurs de ses amis sur cette liste, Armand Duplantis a tout accompli au cours des 12 derniers mois. Invaincu depuis 15 compétitions, le perchiste suédois a ajouté un troisième titre de champion d’Europe en extérieur et surtout une deuxième médaille d’or olympique à son palmarès l’été dernier à Paris.
Rapide, puissant, « Mondo » a battu à trois reprises son propre record du monde, accumulant les prix ainsi que les éloges de ses illustres aînés. Avec un record de 6,26 mètres et compte tenu de la marge qu’il lui reste, celui qui n’a plus été battu dans une grande compétition depuis les Mondiaux 2019 peut légitimement prétendre franchir rapidement les 6,30 mètres. L’intelligence artificielle estime même qu’il sera capable de sauter jusqu’à 6,51 mètres dès l’âge de 30 ans…
Aitana Bonmati
Dans une année très prolifique pour le football espagnol, Aitana Bonmatí s’est encore une fois distinguée. La joueuse du FC Barcelone a connu une saison presque similaire à la précédente, remportant avec son club la Ligue des Champions, le championnat, la Coupe et la Supercoupe d’Espagne, en plus de la Ligue des Nations.
La quatrième place de sa sélection lors des Jeux ne l’a pas empêché d’obtenir un deuxième Ballon d’Or, ni de connaître un début d’exercice 2024-2025 conforme à ses standards. Une cohérence au plus haut niveau qui fait d’elle un exemple pour de nombreux jeunes dont l’un des combats est de promouvoir l’égalité hommes-femmes dans le football.