Cet ancien footballeur devenu homme politique, proche du parti au pouvoir, a été élu le 14 décembre lors d’un scrutin controversé.
Publié le 29/12/2024 08:50
Temps de lecture : 1min
Une inauguration en pleine tourmente politique. Ancien sportif et figure de l’extrême droite géorgienne, Mikheïl Kavelashvili a prêté serment dimanche 29 décembre pour devenir le nouveau président du pays. Fidèle au parti Rêve géorgien, actuellement au pouvoir et très critiqué pour ses positions pro-russes, Mikheïl Kavelashvili fait face à une importante contestation populaire depuis son élection le 14 décembre. Autour du palais présidentiel, près de 2 000 personnes ont manifesté depuis l’aube dimanche pour dénoncer son inauguration. La chef de l’Etat sortante, Salomé Zourabichvili, en rupture avec le gouvernement, a appelé les Géorgiens à s’y rassembler, tout en promettant d’y annoncer ses intentions.
En tant que président, les pouvoirs de Mikhaïl Kavelashvili, connu pour ses discours nationalistes et conservateurs, sont essentiellement symboliques. Mais depuis l’annonce de son élection au scrutin indirect boycotté par l’opposition, il doit composer avec la résistance de Salomé Zaroubishvili, qui a répété ces derniers jours qu’elle refuserait de renoncer à ses fonctions tant que les autorités n’organisent pas de nouvelles élections législatives. Dimanche matin, cette dernière a finalement cédé et a quitté le palais présidentiel, déclarant toutefois qu’elle était la “seul président légitime”tout en promettant de poursuivre son combat.