Une panne sur l’interconnexion électrique Estlink 2 s’est produite à 10h26 GMT le 25 décembre, a indiqué l’opérateur Fingrid dans un communiqué publié sur le site Internet de réglementation de Nordpool, réduisant sa capacité disponible à 358 mégawatts (MW) sur une capacité installée de 1 016 MW. La Finlande a immédiatement ouvert une enquête. “Même à Noël, les autorités sont prêtes à enquêter sur cette affaire”, a déclaré Petteri Orpo sur le réseau social X. L’interruption n’a pas affecté l’approvisionnement en électricité de la Finlande, a-t-il ajouté.
Au moment de la panne, l’électricité circulait de la Finlande vers l’Estonie à un débit de 658 MW, a indiqué Fingrid.
La Finlande a arraisonné jeudi 26 décembre un navire soupçonné d’être à l’origine de la panne. Le navire est également soupçonné d’avoir endommagé ou provoqué la perturbation de quatre lignes Internet. Les enquêteurs finlandais pensent que le navire arraisonné, immatriculé sur les Îles Cook et nommé Eagle S, pourrait avoir causé des dommages en traînant son ancre sur le fond marin, l’un des nombreux incidents de ce type survenus ces dernières années.
Série de sabotages possibles
Les autorités de la région sont en état d’alerte maximale face à d’éventuels actes de sabotage après une série de pannes qui ont affecté ces dernières années des câbles et des gazoducs dans la mer Baltique. En novembre, deux câbles de télécommunications reliant la Suède à la Lituanie et la Finlande à l’Allemagne ont été coupés à 48 heures d’intervalle.
Le 27 décembre, l’Estonie a annoncé avoir lancé une opération navale pour protéger le câble électrique sous-marin Estlink 1 en mer Baltique. “S’il y a une menace pour les infrastructures sous-marines critiques dans notre région, il y aura également une réponse”, écrit Margus Tsahkna, ministre estonien des Affaires étrangères, sur le réseau social X.
Avec Reuters
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