Le dossier Logan Mailloux prend une tournure de plus en plus préoccupante, et les tensions entourant son utilisation avec le Rocket de Laval atteignent un point critique.
Alors que le jeune défenseur représente l’un des espoirs les plus prometteurs du Canadien de Montréal, sa relégation en deuxième unité d’avantage numérique, notamment à cause de l’arrivée de Noel Hoefenmayer, est perçue par son entourage comme une trahison.
Son agent et sa famille seraient furieux de voir Mailloux perdre du temps de jeu sur un aspect essentiel de son développement, tout cela à cause d’une décision de Kent Hughes.
Lorsque le directeur général Kent Hughes a échangé Jacob Perreault contre Noel Hoefenmayer dans le cadre d’une transaction avec les Oilers d’Edmonton le 6 décembre, peu de gens auraient pu prévoir l’impact direct sur le rôle de Mailloux.
Mais voilà que l’arrivée de Hoefenmayer bouscule la hiérarchie défensive lavalloise. Selon Anthony Marcotte de BPM Sports, Mailloux a été complètement exclu des unités en avantage numérique du Rocket, désormais dominées par Hoefenmayer et le jeune Adam Engström.
«Logan Mailloux ne touche plus au jeu de puissance du Rocket. Noel Hoefenmayer et Adam Engström sont bien établis sur les deux vagues. »
Cette évolution a suscité une vague de frustration dans l’entourage de Mailloux, qui estime que son potentiel offensif est sous-utilisé.
Avec 15 points en 23 matchs cette saison à Laval et trois points en cinq matchs lors d’un bref passage avec le Canadien, Mailloux avait démontré qu’il pouvait contribuer offensivement.
Cette rétrogradation semble toutefois freiner son élan à un moment où il avait besoin de temps de glace pour continuer à progresser.
L’agent et la famille de Mailloux sont impitoyables en privé. Ils considèrent que l’organisation, censée agir comme une « famille du hockey », l’a trahi en lui enlevant des responsabilités qu’il avait méritées par ses performances.
Cette frustration est amplifiée par le fait que cette décision découle d’une transaction orchestrée par Kent Hughes, qui semble avoir priorisé l’ajout d’un joueur comme Hoefenmayer sans considérer l’impact sur le développement de Mailloux.
Ce désaveu apparent de l’organisation envers Mailloux soulève des questions légitimes quant à son avenir à Montréal.
Est-il toujours dans les plans à long terme du Canadien, ou pourrait-il devenir une pièce échangeable pour répondre à d’autres besoins, comme un deuxième centre ?
Son développement, déjà marqué par des hauts et des bas, est désormais compromis par des décisions qui ne semblent pas être dans son meilleur intérêt.
Les comparaisons avec d’autres jeunes espoirs comme Adam Engström, qui continue de gagner du terrain à Laval, ne jouent pas en sa faveur.
Pendant ce temps, Hoefenmayer, bien que nouvellement arrivé, s’impose déjà comme un élément clé de la brigade défensive du Rocket.
Si cette situation persiste, Mailloux pourrait perdre encore plus de sa confiance et de sa valeur.
Logan Mailloux est à la croisée des chemins, mais les récentes décisions de l’organisation le laissent dans une position difficile.
Si une équipe de hockey est une famille, alors Mailloux doit se demander où est sa famille en ce moment. Trahi par les choix de ceux censés le soutenir, il se retrouve exclu du rôle qui avait fait de lui une étoile montante.
Kent Hughes et le Canadien doivent rapidement clarifier leur position sur Mailloux. S’il fait toujours partie des plans, des mesures devront être prises pour lui redonner confiance et le remettre sur les rails.
Sinon, il pourrait bien devenir la pièce d’un métier pour combler un autre besoin de l’équipe.
En tout cas, ce dossier est devenu une bombe à retardement pour le Canadien.
L’avenir de Logan Mailloux, autrefois si prometteur, pourrait bien se décider dans les prochaines semaines, et ce qui semblait être un simple ajustement à Laval pourrait se transformer en l’un des plus gros dilemmes de l’ère Hughes.
Le PDG du CH joue avec le feu. La récente transaction qui a amené Noël Hoefenmayer à Laval au détriment du rôle de Logan Mailloux semble avoir un objectif clair : envoyer un message au jeune défenseur.
Kent Hughes et son équipe cherchent clairement à défier Mailloux, en espérant qu’il réponde à cette adversité en redoublant d’efforts.
Mais ce type de stratégie comporte des risques, et le Canadien pourrait bien jouer un jeu dangereux en gérant ainsi un joueur de son calibre.
L’arrivée de Hoefenmayer, rapidement propulsé sur la première vague de l’avantage numérique, ne peut être interprétée autrement qu’un signal d’alarme envoyé à Mailloux.
Après tout, l’organisation sait qu’il a un immense potentiel, mais aussi qu’il traverse une période plus difficile.
L’objectif semble clair : pousser Mailloux à se battre pour retrouver sa place et lui montrer que rien n’est acquis. Toutefois, cette approche pourrait se retourner contre elle si elle n’est pas bien gérée.
Mailloux, qui n’a jamais caché son ambition de devenir une pièce maîtresse de la brigade défensive du Canadien, pourrait percevoir cette décision comme un désaveu de la confiance que l’organisation lui accorde.
En reléguant au deuxième rang un joueur qui a marqué 14 buts et amassé 33 passes décisives lors de sa première saison professionnelle, le Canadien risque d’alimenter les frustrations, non seulement chez Mailloux, mais aussi dans son entourage.
Là où le jeu devient dangereux pour le Canadien, c’est dans le risque de mal gérer ce dossier. Si les tensions entre Mailloux et l’organisation continuent de monter, cela pourrait conduire à une séparation inévitable.
Dans un tel scénario, Mailloux, à 20 ans, a encore toute une carrière devant lui et pourrait facilement exploser sur un autre marché.
Une gestion maladroite de cette situation pourrait se retourner contre le Canadien, qui verrait un joueur de haut niveau réussir sous d’autres couleurs.
Ce scénario est d’autant plus inquiétant que l’ensemble de la LNH observe la situation de près. Si des tensions ouvertes entre Mailloux et le Canadien deviennent évidentes, les directeurs généraux des autres équipes ne manqueront pas de capitaliser sur ce contexte.
Ils sauront que le Canadien est en position de faiblesse et négocieront fort, offrant des rendements bien inférieurs à la valeur réelle de Mailloux.
Kent Hughes est désormais confronté à l’un de ses cas les plus délicats depuis son entrée en fonction.
Il doit équilibrer la nécessité d’envoyer un message clair à Mailloux sans compromettre son développement ou son engagement envers l’organisation.
Une mauvaise gestion pourrait non seulement affecter la relation entre le joueur et l’équipe, mais aussi réduire la valeur de Mailloux sur le marché, s’il devenait évident qu’un divorce est inévitable.
Hughes s’est révélé être un négociateur avisé, mais il devra faire preuve de finesse et de jugement dans cette affaire.
Gérer un prospect aussi talentueux que Mailloux nécessite une approche équilibrée : disons qu’obtenir Noel Hoefenmayer via le trade est un pari risqué.
Un pari qui heurte Mailloux et ses proches.
Toutefois, le défenseur a le potentiel de faire regretter à Montréal toute erreur dans la gestion de son développement.
Pour l’instant, le message envoyé semble clair, mais le prix à payer pour l’organisation pourrait être plus élevé qu’elle ne l’imagine.
Hughes pourrait finir par se brûler…