SOMMER 6,5 – Cette fois, la clean sheet se mérite avec sang-froid et timing, lorsqu’en seconde période Nico Paz se retrouve au cœur de la surface avec seulement le ballon à botter mais trouve la réponse des Suisses. Arrêt décisif pour protéger l’avance, toujours sur l’Argentin qui l’avait déjà taquiné en première mi-temps.
BISSECK 6.5 – Le (sévère) carton jaune après seulement 23 minutes n’est pas une bonne nouvelle car il représente forcément un frein dans son esprit. Il parle à Dumfries pour le salaire minimum, mais quand il s’installe seul entre un dollar et un crash, il sait se faire apprécier. Attention à ne pas laisser s’échapper Fadera car il bouge beaucoup sans ballon, précis et ponctuel dans ses interventions. Il est peut-être un défenseur central potentiel, mais en tant que bras dessus bras dessous, c’est une autre histoire. DAL 74′ DE VRIJ 6 – Il n’a même pas eu besoin de jouer, il vient nous servir de bras lorsque nous devons défendre l’avantage. Solide.
BÂTONS 6.5 – Déplacez-le de son zone de confort c’est toujours une gifle face à la pauvreté, mais pour des raisons d’État, cela est fait et bien plus encore. Bien qu’il ait, depuis une position centrale, un horizon plus large, il a plus de mal à relever la tête et à faire sensation, également parce que l’essentiel de sa performance est plus contenant qu’attaquant. Quelques départs à boulets et beaucoup d’attention au positionnement pour ne pas être pris au dépourvu contre Belotti ou qui que ce soit.
CHARLES AOÛT 7 – Par le bras, il est plus soucieux de rester bas que d’accompagner la montée avec conviction, aussi parce qu’il préfère laisser cette tâche à Dimarco. Il se débrouille également avec quelques sensations lorsqu’il dribble dans la zone à risque et lorsqu’il trouve de l’espace pour monter, il peut être une valeur ajoutée. Après le titulaire à l’Olimpico, il répond également contre Côme : un but décidément plus lourd. Tout aussi décisif lorsqu’il enlève à Goldaniga la joie d’un but qui semblait marqué. Double des épisodes clés.
DUMFRIES 6 – Forces et faiblesses également dans cette soirée, qui le voit très impliqué auprès de ses coéquipiers. Toujours à sa place en appui, il a du mal lorsqu’il doit alterner entre force physique et qualité technique pour viser son adversaire. Quand il a des mètres devant, il donne la sensation de pouvoir créer des situations très dangereuses, sinon à l’arrêt, il n’est pas très décisif. Il dévore le premier but en tirant haut sur une passe décisive de Mkhitaryan : exactement au moment où il fallait de la technique…
CIVIÈRE 6 – Récupéré la veille alors qu’on craignait qu’il ne soit même pas disponible, il varie beaucoup sur l’ensemble du front offensif mais il consacre surtout une grande partie de son temps à aider Bastoni à construire le jeu, libérant effectivement Calhanoglu quelques mètres devant. Moins effervescent que d’habitude, plus contrôlé pour les besoins tactiques. Sa sérénité est contagieuse, il reste sur le terrain aussi longtemps qu’il le peut. DAL 74′ ZIELINSKI 6 – Entrez dans le but de geler le ballon tout en le cachant aux adversaires. Tactiquement appliqué, il tente d’envoyer Mkhitaryan au but.
CALHANOGLU 6,5 – Il dirige le jeu mais le fait avec peu d’assurance, comme s’il avait peur de faire une grosse affaire. Peut-être que la défense expérimentale lui impose une dose supplémentaire de raison, peut-être qu’il ne trouve tout simplement pas la clé pour ouvrir la porte à la manœuvre des Nerazzurri et la libérer dans les espaces que Côme permet. L’équipe a besoin de ses initiatives et lorsqu’il s’agit de faire de son mieux, elle répond. Après plusieurs tentatives infructueuses sur corner, il dépose le ballon sur la tête de Carlos Augusto.
MKHITARYAN 6 – Au départ le moins ballon au milieu de terrain. Il se permet trop d’imprécisions techniques, lui qui a fait de la précision un cheval de bataille. Au lieu de cela, il souffre lorsqu’il a besoin de démarrer, même s’il reste constant dans le jeu, du moins d’un point de vue tactique. Il manque ses éclairs avec le ballon et ses mouvements qui libèrent de l’espace pour ses coéquipiers, même si en seconde période, tel un bon diesel, il augmente le régime moteur. DEPUIS 89′ RUE FRATTESI.
DIMARCO 5,5 – Orphelin de Bastoni sur l’aile gauche, ne met pas en évidence d’honorairesjeen particulier avec Carlos Augusto qui lui confie peut-être trop de responsabilités offensives sans lui enlever l’adversaire. Le résultat a été une performance quelque peu modérée, avec peu d’idées remarquables et de balles ajoutées au mélange avec des résultats mitigés. À la fin de la première mi-temps, Barella n’était pas nécessaire et était libre dans la surface et bottait de manière prévisible. DALL’80’ SV ENFANTS.
MARTINEZ 5,5 – Froid, même d’après ses mouvements, il semble débordé, une fraction de seconde plus lent qu’il ne devrait l’être pour se débarrasser des marques adverses ou servir le coéquipier plus libre. Il tente de se glisser dans les rebondissements du match mais en identifie peu, tout en conservant un rôle important entre les lignes que les joueurs de Côme sont souvent incapables de contrôler. Finalement, la chance l’aide devant le but, mais voici la blague : hors-jeu. Libéré de la méchanceté habituelle. DE ’89’ TAREMI SV.
THURAM 7 – Avec le serpentin en début de première mi-temps il trompe un peu tout le monde, mais c’est aussi le manifeste de sa prestation : bon travail d’enchaînement, initiatives intéressantes mais quand vient le temps de les concrétiser, que ce soit une passe, un un tir ou une passe décisive, la tendance est de se rapprocher. Parfois, il se cache dans des impasses qui l’empêchent de regarder autour de lui et de faire le jeu de la défense. Son ton a augmenté en seconde période, quand après le premier but, l’Inter a trouvé plus d’espace et il a également commencé à utiliser le fleuret. Quand il expire, il fait des choses tellement belles qu’il est même inutile de commenter.
TOUS. EXEMPLE 6.5 – Après les résultats d’hier et d’avant-hier, il était inévitable que la pression soit sur son équipe, d’autant plus avec l’évidente urgence en défense. Cependant, il le prépare bien et récolte les fruits du grand travail effectué à Appiano, qui, malgré la modification des addendums, maintient le même résultat. En première mi-temps, l’équipe est engourdie, en seconde période elle se présente avec la juste férocité de ceux qui n’acceptent pas de compromis. Et offrez-vous un Noël paisible.
COMME: Reina 5,5, Van der Brempt 6, Kempf 5,5 (depuis 74′ Barba 6), Dossena 6, Goldaniga 6,5, Da Cunha 5,5, Sergi Roberto 6 (depuis 65′ Kone 6), Strefezza 6 (depuis 65′ Cutrone 5,5), Paz 6.5, Fadera 6 (depuis 88′ Cerri sv), Belotti 6 (à partir de 74′ Iovine 5.5). Annexe Fabregas 6
ARBITRE : GIUA 5.5 – Il siffle beaucoup, trop cassant parfois le jeu. Et il ne semble pas enclin à inviter les joueurs à ne pas perdre de temps. Le match n’est pas compliqué, il commet une grave erreur en ne voyant pas la main volante de Paz depuis l’entrée de la surface de Côme et lance ainsi la contre-attaque de Côme, privant l’Inter d’un savoureux coup franc. Il existe également des doutes sur la fermeté de Goldaniga envers Lautaro qui tente de s’enfuir.
ASSISTANTS: Baccini 5,5 – Capaldo 6
NOTRE: Maggioni 6