M. Blanchette a interpellé les élus de Sherbrooke lors du dernier conseil municipal mardi dernier. “Je voulais leur rappeler l’urgence de la situation”, explique-t-il dans un entretien à La Tribune. Nous voulons nous assurer que nous serons en mesure d’offrir les meilleurs services pour la saison 2025. »
M. Blanchette espère que la Ville accordera une dérogation afin que son organisme puisse entreposer ses bateaux près du fleuve l’été prochain. «Je pense qu’il faut tout faire pour accorder cela», assure le conseiller municipal du secteur, Paul Gingues. Pour sauver la saison 2025 avant tout.»
Pour M. Gingues, “il y a urgence à agir”. « Je ne sens pas de volonté politique autour du conseil municipal. Les élus sont-ils mal informés ? Lorsque M. Blanchette est venu au conseil municipal la semaine dernière, je pense que cela a suscité un peu plus de sympathie de la part des élus», estime-t-il.
Selon M. Blanchette, aucun coup de pouce n’a été prévu dans le dernier budget de la Ville de Sherbrooke. « Suite à l’incendie, le maire a déclaré qu’il fallait nous apporter une aide supplémentaire. Mais malheureusement, le budget a été adopté et rien n’était prévu pour le club. Des fonds étaient déjà prévus pour l’entretien des bâtiments existants, mais rien n’a été adopté concernant l’incendie», précise le président du Club Nautique.
Le conseiller du district universitaire explique que le dernier budget d’investissement a été adopté avant l’incendie. « Pouvons-nous inverser la tendance ? C’est urgent ! assure-t-il, ajoutant que le prochain schéma directeur est à l’ordre du jour… en 2026.
« Ne pourrions-nous pas aller de l’avant avec ce plan directeur et regarder ce que nous préparons dans le prochain plan d’immobilisations quinquennal ? » demande-t-il en faisant référence à l’ensemble du parc Lucien-Blanchard.
Pour lui, ce parc et le Club Nautique «sont des lieux qui s’adressent à la population générale, aux camps de jour, aux camps nautiques et aux athlètes d’Excellence sportive sherbrookoise». « On parle aussi de tourisme sportif avec les compétitions qu’ils organisent », ajoute le conseiller.
Quant à la reconstruction ou à la rénovation, M. Gingues estime que la décision devrait être prise en marge d’une « réflexion globale » sur le parc Lucien-Blanchard.
Nicolas Blanchette estime qu’il y a des enjeux de sécurité autour de ce bâtiment.
« Avec les fortes chutes de neige, le bâtiment risque de tomber. S’ils décident de le rénover, ils devront améliorer la structure qui soutient le toit. S’ils décident de détruire, il faut le faire le plus rapidement possible pour éviter des problèmes de sécurité sur le site. »
— Nicolas Blanchette
Les inscriptions au Club Nautique ouvriront en février. Des activités avec les écoles sont déjà prévues.