Meurtre à Hayange : condamné à la prison à vie

Meurtre à Hayange : condamné à la prison à vie
Meurtre à Hayange : condamné à la prison à vie

La cour d’assises a condamné Liridon Berisa, 25 ans, à la réclusion à perpétuité avec une peine obligatoire de 22 ans. Une peine sévère pour un prévenu explosif.

C’est un fémicide qui a laissé des traces. Dans la nuit du 23 au 24 En mai 2021, Stéphanie Di Vincenzo fuit le domicile conjugal d’Hayange pour se rendre à pied au commissariat de police, à quelques mètres de là. Poursuivie par son compagnon, la jeune femme de 22 ans Le garçonnet d’un an a été poignardé à plusieurs reprises devant des témoins, qui ont assisté à la scène ou tenté de lui venir en aide. A l’issue du quatrième et dernier jour du procès pour meurtre de Liridon Berisa devant la cour d’assises de Moselle, celui-ci a été condamné à la réclusion à perpétuité.

Vous avez participé à mon meurtre, je prendrai soin de vous un par un. J’ai noté tous vos noms. Prenez en charge votre sécurité personnelle dès aujourd’hui !» crie Liridon Berisa alors qu’il est escorté jusqu’à la maison d’arrêt, quelques secondes après que la cour d’assises de Moselle ait prononcé vendredi son verdict. “La peine de mort que vous auriez dû subir, la peine de mort !» répond l’oncle de la victime.

Le Kosovar de 25 ans a été condamné à la réclusion à perpétuité pour le meurtre de son épouse, assortie d’une peine conservatoire de 22 ans. Jusqu’à la dernière seconde du procès et tout au long des quatre jours, il a menacé les parties civiles ou les personnes présentes dans la salle.

Le voisin du couple, deuxième prévenu dans ce procès, a été condamné à 18 mois de prison avec mise à l’épreuve de deux ans. Il avait hébergé l’accusé le lendemain du meurtre, plusieurs heures avant son arrestation. Cependant, le dernier jour de ce procès extraordinaire a commencé avec un accusé calme et attentif, contrairement aux trois jours précédents, au cours desquels il a fallu le renvoyer en prison ou dans un centre de détention provisoire, son comportement étant incompatible avec la détention d’un audience.

Le président de la Cour d’assises lui a rappelé les règles : “Vous écoutez les demandes du procureur général, puis des avocats de la défense, et ensuite vous pouvez vous exprimer.”

Quarante-cinq minutes de menaces

Le prévenu a accepté sans sourciller le discours du procureur général, malgré la peine maximale demandée. Cette dernière a rappelé les coups de couteau reçus dans la rue par la victime, Stéphanie Di Vincenzo, 22 ans, alors qu’elle fuyait pieds nus le domicile conjugal. La scène, filmée, s’est déroulée sous les yeux de la fille du couple, alors âgée de 4 ans.

Mais le prévenu a commencé à bouillonner lorsque son avocat, M.e Arnaud Blanc est intervenu pour le défendre. « En entendant que ce n’est qu’un parasite de la part de son père et qu’il n’est rien, on finit par le croire. Voyant que la vie humaine ne vaut pas grand-chose, nous avons du mal à considérer celle des autres», a fait valoir son avocat, évoquant l’enfance difficile de son client au Kosovo, avant d’arriver en avec sa famille à l’âge de 7 ans, puis de lui loger une maison.

Les dernières paroles du prévenu ont été longues et fatigantes, quarante-cinq minutes d’emportement envers les parties civiles et sans aucun remords envers la victime. Après seulement trois heures de délibérations, le tribunal a rendu son verdict.

 
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