une vie dans son village de l’Orne

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une vie dans son village de l’Orne

Par

Romain Michel

Publié le

14 décembre 2024 à 17h32

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“Snorfeugerai, Athis… C’est notre coeur« . Le - passe mais la maison ne change pas. Ancré sur Athis-Val-de-Rouvre (Orné ), la famille Vicialle, « agricole des deux côtés », vit autour de Marcel, l’aîné à 98 ans.
Né le 3 juillet 1926 à Ronfeugerai, il réside toujours dans son village natal, à Launay.

À la ferme jusqu’à la retraite

Une vie feugraine a commencé entre l’école et la ferme de ses parents. « Puis il a fait son service militaire en Tunisie », explique son petit-fils Laurent. A son retour, il retrouve sa place à la ferme, avant de déménager quelques kilomètres plus loin, à La Landrière. « Il a travaillé à la ferme jusqu’à sa retraite. »

Marcel Viciale a deux enfants, quatre petits-enfants et six arrière-petits-enfantsavec Lucienne, 68 ans de vie commune mais depuis six mois l’âge les sépare. Elle a dû entrer dans une maison de convalescence. »

Merci à l’ADMR

Très physique et travailleur, l’agriculteur a restauré sa maison natale à la fin de sa vie active, pour s’y installer. Toujours chez lui à 98 ans, il profite d’un endroit familier, rempli de souvenirs. « Ses enfants viennent matin et soir, alors que l’ADMR est là pour lui depuis six mois », raconte son petit-fils.

A leur initiative, la famille remercie l’association de services à la personne : « c’est une vraie vocationet nous avons la chance d’avoir ce service à la campagne. »

Une vie simple et sereine

Entouré de ses enfants, petits-enfants, arrière-petits-enfants, de sa famille, de ses amis, de ses voisins et de l’ADMR, Marcel Vicialle dirige une vie simple et sereine . « Il vit au rythme du soleil : très tôt le matin et pas tard le soir », explique ses enfants.

Il lit le journal tous les jours. Il a conduit jusqu’à 94 ans avec des petits rituels, comme faire du shopping une fois par semaine à Flers.

Ses enfants et petits-enfants

Dans son village de cœur,le passionné de jardinage a tout vécu : la guerre, l’effondrement du clocher de l’église jusqu’au dernier épisode de neige.

“Nous étions tous inquiets car nous n’avions plus d’électricité, alors nous nous sommes retrouvés chez lui”, se souvient son petit-fils. « Finalement, il y avait encore de l’électricité ici, alors nous avons pris un bon café ensemble.»

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