“Je ne l’ai pas quittée et je ne veux pas la quitter”Olivier Faure l’a assuré sur RMC, alors que Jean-Luc Mélenchon l’avait invité hier à quitter la salle et à fermer la porte aux négociations. « J’espère que les Français seront écoutés, que la crise politique sera de courte durée. J’ai voté pour la censure et je n’ai aucun regret.”a assuré le premier secrétaire du Parti socialiste (PS).
Cependant, estime-t-il, nous « Il ne peut pas passer sa vie à dire non. Parfois, il faut passer à autre chose. Pour moi ma boussole est française. La première boussole nous indique qu’ils ont voté le 7 juillet. Je veux un Premier ministre de gauche, ouvert au compromis. Les Français nous ont donné l’avantage, mais pas la majorité absolue. Ils ont dit que le Parlement devait travailler en respectant l’équilibre donné par les Français. Nous, à gauche, devons avoir le pouvoir d’initiative, mais nous devons accepter l’idée, sans majorité absolue, d’accepter des compromis et des concessions mutuelles..
Concernant un éventuel renoncement au 49.3 en échange de l’abandon par l’opposition d’une éventuelle motion de censure, le premier secrétaire du PS souligne que « Il y a eu trop de 49,3. Nous devons sortir de là. Le Parlement doit retrouver ses droits.” En échange, Olivier Faure demande à l’opposition d’être « assez responsable pour comprendre qu’il ne peut pas nous censurer. Il peut s’opposer, mais pas censurer.”
Quant à la candidature de François Bayrou, Olivier Faure estime qu’elle n’est pas possible « pour donner un signe de continuité avec l’année écoulée. Ce ne peut pas être François Bayrou. Ce n’est pas moi qui propose la candidature, mais ce n’est pas le bon choix”.
« LFI vous donne le sentiment d’être proche de l’aventure »Par ailleurs, le premier secrétaire du PS le regrette, affirmant ne pas avoir compris « parce qu’ils ne sont pas venus au rendez-vous à l’Elysée. En faisant cela, ils affaiblissent la gauche. Il faut que toutes les forces de la gauche s’unissent pour exiger un certain nombre de mesures. Chaque fois qu’ils s’engagent dans une politique de chaise vide, ils affaiblissent le collectif que nous formons. » “Dans une coalition on ne passe pas notre vie à menacer ou à insulter, au contraire on essaie de concilier les points de vue”argumenté : « Plus Jean-Luc Mélenchon crie, moins on l’entend. »