Aujourd’hui, l’homme s’est exprimé devant le comité et semblait très fatigué. « Ce n’est pas facile d’être assis ici devant vous. Cela fait des semaines que je dors très mal», a-t-il commencé, selon des propos rapportés par HLN. Avant d’expliquer l’incident qui lui est arrivé ce week-end. « Alors que je quittais la maison en voiture samedi, j’ai été éjecté de la route. J’étais à peine à 200 mètres lorsqu’une autre voiture a tenté de m’arrêter très brusquement à deux reprises. » Au début, José Fernández Lopez pensait qu’il s’agissait d’un conducteur ivre ou d’une personne souffrant de problèmes psychologiques. “Mais lorsque j’ai analysé moi-même l’incident dans la soirée, j’ai commencé à comprendre qu’il pouvait y avoir un lien avec mes déclarations sur le CPAS d’Anderlecht et avec le témoignage que j’allais donner à ce sujet devant le Parlement”
José Fernandez Lopez a déposé dimanche une plainte auprès de la police fédérale. “Ils enquêtent sur l’affaire”, ajoute-t-il.
A noter que le député Vincent Van Quickenborne (Open Vld), présent aux auditions ce mardi, a regretté cette pression qui pèse sur certains salariés du CPAS, invoquant des risques d’intimidation. « Ils n’osent pas parler. Ils ont extrêmement peur des représailles », a déclaré l’ancien ministre de la Justice, avant d’ajouter : « Je souhaite que les audiences se déroulent à huis clos. Pour que les collaborateurs puissent raconter leur histoire de manière anonyme et sécurisée.
