Grégory Alldritt revient sur sa non-sélection pour le dernier match du XV de face à l’Argentine !

Grégory Alldritt revient sur sa non-sélection pour le dernier match du XV de face à l’Argentine !
Grégory Alldritt revient sur sa non-sélection pour le dernier match du XV de France face à l’Argentine !

Le troisième ligne rochelais Grégory Alldritt s’est longuement exprimé via Sud-Ouest pour évoquer la forme du Stade Rochelais mais aussi ses performances actuelles.

Tout d’abord, il rappelle que le groupe rochelais travaille toujours très dur. Extrait:

Nous avons alterné les hauts et les bas. Parvenir à rester au sommet est la chose la plus difficile dans le sport de haut niveau. Nous travaillons dur, c’est la seule variable que nous contrôlons. On se rend compte que les performances varient selon l’attitude, ce qui est dommage. Cela devrait nous pousser à voir les choses de manière plus large. Travailler non seulement les matchs, mais aussi nos semaines pour avoir beaucoup d’énergie du lundi au samedi. Il faut essayer de créer une dynamique. En tant que telle, la Coupe d’Europe peut apporter quelque chose de différent. Cela peut démarrer notre saison, comme cela a souvent été le cas par le passé.

Il refuse de dire que le groupe rochelais ressent une forme d’usure. Extrait:

Non. Il y a eu de la fraîcheur cette saison, avec une très bonne préparation physique. Ce n’est pas la première année que nous recherchons notre rythme de croisière. Et c’est souvent en décembre qu’on le retrouve.

Concernant sa forme sur le plan personnel, il réagit. Extrait:

Ce qui est sûr, c’est que j’ai redoublé de travail. Je commence à revenir aux standards qui étaient les miens au cours des quatre dernières années. Je me sens très bien physiquement. Maintenant, je dois « matcher » dans des matchs de très haut niveau. La Coupe d’Europe sera très bonne pour moi. Je ne m’inquiète pas pour l’avenir : quand je suis bien physiquement, mon rugby suit.

Que ce soit sur les vitesses, mon poids, la teneur en graisse, mes données de musculation, le GPS. Sur ce point, je suis très bon. Après, comme l’équipe, je dois retrouver de l’énergie et de la confiance dans le jeu.

Il ne cache pas avoir vécu une forme d’usure mentale et physique après la Coupe du monde. Extrait:

C’est possible. C’est pour ça que j’ai pris ces deux mois. Après tout ça, il a fallu redémarrer la machine. J’ai eu la chance de ne pas avoir eu de grosse blessure – je touche du bois – ni de baisse de forme depuis que je suis au haut niveau. Là, j’en ai subi un. Mais je ne suis pas inquiet, je vais « élever » mon niveau. Je retrouverai mon énergie, mon « work rate » comme on dit en anglais (NDLR, productivité). La répétition des tâches est ce que j’aime le plus.

Ce qui est différent, c’est que je n’étais pas prêt en avril. J’en étais totalement conscient. J’ai recommencé à travailler, c’est pourquoi j’ai été bien meilleur lors des derniers matches de la saison. J’ai fait en sorte d’essayer d’améliorer mes mouvements : c’est réussi, je trouve que j’ai encore beaucoup d’activité au sol. Même si je dois être plus efficace.

Il revient ensuite sur son exclusion du groupe pour le dernier match du XV de face à l’Argentine. Extrait:

Au final, ça s’est plutôt bien passé car c’était très bien livré. Je suis plutôt d’accord avec ce que le personnel m’a dit. J’ai déjà été « challengé » par le passé et j’ai réussi à revenir grâce à ma force de caractère et à mon travail. Je vais essayer de faire de même. Cela commence en club avec ce qui se passe ce week-end. J’ai hâte de revenir sur le terrain, je serai prêt pour ce qui se passera plus tard.

Il réagit aux critiques qu’il reçoit. Extrait:

Pendant quatre ans, j’ai lu beaucoup de ce qui se disait pour être honnête. Mais je ne me suis jamais senti au-dessus des autres, j’ai gardé les pieds sur terre. Et même si aujourd’hui je lis des critiques, je fais la même chose. Je ne mets pas la tête au fond du seau. Tout le monde pense me connaître mieux que moi, mais je suis toujours dans la meilleure position. Je me fais confiance, tout en restant lucide. Ce qui est dit ne m’importe pas. C’est plutôt pour mes proches ou mes amis qui s’inquiètent en lisant ceci. Je sais où je suis et où je veux aller.

Vous ne devriez pas avoir peur de vous ouvrir et de vous dire des choses. Il n’y a pas de honte à être bon à certains moments et moins à d’autres.

Il dit qu’il n’en a pas marre du rugby. Extrait:

Non, je suis toujours passionné par ce sport, par les émotions qu’il me procure. Et surtout, je n’ai « gagné » que deux Coupes d’Europe (2022, 2023) et un Grand Chelem (2023). C’est déjà très bien, je sais. Mais j’ai trop faim pour me dire que ça suffit.

 
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