AA / Tunis / Salim Boussaïd
L’organisation de défense des droits de l’homme Amnesty International a affirmé jeudi que l’agression subie par le peuple palestinien à Gaza constitue un génocide.
Amnesty International s’est exprimée dans un nouveau rapport, dont un résumé est parvenu jeudi à Anadolu.
« Aujourd’hui, nous vous écrivons avec sérieux », a souligné d’emblée Amnesty International.
« Notre nouveau rapport conclut que l’État d’Israël soumet les Palestiniens de Gaza à des actes interdits par la Convention sur le génocide, avec l’intention spécifique de détruire la population palestinienne de Gaza », a insisté l’organisation. défense des droits de l’homme.
Cette conclusion a été atteinte après plusieurs mois d’« enquête minutieuse », affirme la même Source, faisant état de « preuves irréfutables ».
Ces preuves documentent bien les « meurtres ; atteinte grave à l’intégrité physique ou mentale des personnes ; la soumission délibérée à des conditions de vie destinées à provoquer la destruction de la population palestinienne de Gaza et l’intention spécifique de l’État d’Israël de détruire la population palestinienne de Gaza », selon Amnesty International.
-Et de conclure : « ces actes se poursuivent malgré les innombrables alertes de la communauté internationale sur la situation humanitaire catastrophique et malgré les décisions juridiquement contraignantes de la Cour internationale de Justice lui ordonnant de prendre des mesures immédiates pour permettre l’acheminement de l’aide humanitaire à la population civile. de Gaza.
Ce nouveau rapport d’Amnesty International intervient alors que l’agression israélienne contre Gaza se poursuit quasiment sans répit depuis le 7 octobre 2023.
Le bilan de cette guerre a fait plus de 44 600 morts et plus de 105 700 blessés, auxquels s’ajoutent des destructions massives d’infrastructures et une famine meurtrière faisant de nombreuses victimes parmi les enfants, les femmes et les personnes âgées.
Le mois dernier, la Cour pénale internationale (CPI) a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et l’ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Gaza.
Israël fait également face à une affaire de génocide devant la Cour internationale de Justice en raison de sa guerre meurtrière contre Gaza.
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