Une région est sans Miss cette année. Le 14 décembre, une trentaine de jeunes femmes donneront le meilleur d’elles-mêmes sur la scène des Arènes du Futuroscope dans le Poitou à l’occasion de l’élection de Miss France 2025. Toutes espèrent succéder à Ève Gilles en captivant le public, mais aussi un public trié sur le volet. jury, présidé cette année par Sylvie Vartan. La chanteuse sera rejointe par la triple championne olympique d’athlétisme Marie-José Pérec, la styliste et présentatrice Cristina Cordula, la danseuse fauve Hautot, l’humoriste Nawell Madani, la pianiste franco-géorgienne Khatia Buniatishvili et Miss France 2014 Flora Coquerel. Malheureusement, la Nouvelle-Calédonie n’a aucune chance de gagner.
En effet, la région qui n’a manqué qu’une seule élection Miss France depuis 1999 n’a pas de reine de beauté pour la représenter lors de l’édition 2025 du concours. Et ce, en raison de la situation politique qui règne dans l’archipel depuis plusieurs mois, et qui avait poussé le comité Miss France à annuler les élections régionales. « Le Comité Miss Nouvelle-Calédonie souhaite informer les Calédoniens qu’en raison du contexte actuel dans notre archipel, nous sommes contraints de renoncer à organiser les élections Miss Nouvelle-Calédonie 2024 cette année »les organisateurs l’ont annoncé en juin dernier.
Des élections de dernière minute ?
ET « Décision prise à contrecœur » par le Comité, qui a alors estimé que la priorité était alors « le retour au calme et à la sérénité ». En proie à de violentes émeutes depuis mai dernier, la Nouvelle-Calédonie a vu un couvre-feu imposé le 14 mai, qui n’a été levé que le 2 décembre. Ce qui a provoqué la colère des Calédoniens, c’est le vote de l’Assemblée nationale en faveur d’une réforme électorale critiquée par les indépendantistes et finalement abandonnée par l’ancien premier ministre Michel Barnier dès son arrivée à Matignon. Malheureusement, à quelques jours du concours Miss France 2025, impossible d’organiser une élection de dernière minute. La Nouvelle-Calédonie est toutefois remplacée par Saint-Martin et Saint-Barthélemy, qui participent à la compétition depuis 2012.