Une cinquantaine de personnes se sont rassemblées devant la mairie de Quimperlé pour réclamer davantage de moyens pour les services publics, jeudi 5 novembre au matin. « Nous voulions marquer le coup en étant ici. Mais la plupart des gens iront rejoindre les cortèges à Quimper ou à Lorient», sourit Gwendoline Andrieux du syndicat Solidaires. Elle défend l’importance de « défendre la fonction publique ».
« Des moyens pour remplir nos missions »
Elle revient notamment sur les trois jours de carence présentés dans le budget 2025 et la volonté de l’ancien gouvernement d’aligner le public sur le privé en cas d’arrêt maladie. « Ils veulent nous faire passer pour des gens qui travaillent moins. Cela va surtout pousser les plus précaires, comme les AESH (accompagnateurs d’étudiants en situation de handicap), à venir travailler malades”, estime le syndicaliste.
« Nous avons besoin de ressources supplémentaires pour remplir nos missions. À l’école, on nous enseigne l’inclusion. C’est un super projet. Mais les enseignants n’ont pas toujours le - ni l’AESH pour les aider », ajoute Gwendoline Andrieux.
Contre la réduction des indemnités de maladie
« À l’hôpital, nous avons à cœur de défendre la fonction publique. Nous sommes contre le délai de carence de trois jours et la réduction des indemnités maladie”, a ajouté Audrey Quemat, de la CGT Santé.