identité, cause du décès… les questions en suspens

identité, cause du décès… les questions en suspens
identité, cause du décès… les questions en suspens

Les enquêteurs du Creusot et de Dijon travaillent depuis le 1er décembre sur le mystère de la mort d’un homme, découvert en état de décomposition avancée dans un petit ruisseau au bord d’une route.

Entreprise

De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui composent la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé ou la famille.

Télévisions utilise votre adresse email pour vous envoyer la newsletter « Société ». Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien présent en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Le Creusot, dimanche 1er décembre. Cet après-midi-là, la police répondait à une découverte particulièrement macabre. Le long de l’avenue de Montvaltin, artère très fréquentée qui dessert l’hôpital et le cimetière, une dépouille vient d’être retrouvée dans le ruisseau qui borde la route. Plus précisément : la moitié d’un corps humain, les jambes et l’abdomen.

La police judiciaire a été immédiatement dépêchée sur place. Le lendemain, des fouilles ont révélé la partie supérieure du corps au même endroit, enfouie dans la boue. L’autopsie est réalisée mardi 3 décembre. Depuis, plusieurs questions demeurent.

C’est le point d’interrogation majeur dans cette affaire. Comme nous vous le révélions dans cet article, en explorant les lieux, les enquêteurs ont découvert un élément clé : une carte bancaire, au nom d’un homme porté disparu depuis septembre 2024 dans les Hauts-de-Seine, en région parisienne.

► A LIRE AUSSI : Corps retrouvé en plusieurs morceaux : une carte bancaire découverte sur place, au nom d’un homme disparu depuis 3 mois

“L’âge pourrait correspondre”indique une Source judiciaire, d’autant que l’autopsie a formellement déterminé qu’il s’agissait d’un homme. Mais il ne faut pas tirer de conclusions hâtives. “Il pourrait s’agir de cette personne disparue, mais nous n’en sommes pas sûrs : sa carte bancaire pourrait avoir été perdue ou volée”précise la Source.

Seule l’ADN pourra dire avec certitude s’il s’agit de la personne disparue des Hauts-de-Seine. Des échantillons ont été prélevés sur le corps lors de l’autopsie. Ils ont été envoyés dans un laboratoire, qui doit désormais tenter d’en extraire un ADN utilisable. Un processus difficile, car le corps a été très dégradé par son séjour prolongé dans l’eau.

>>

Qui est l’inconnu retrouvé dans un ruisseau du Creusot, le 1er décembre 2024 ?

© France 3 Bourgogne

Quelle est la cause du décès ? Cette question est épineuse. L’autopsie réalisée le 3 décembre n’a pas permis de le déterminer précisément, notamment en raison de l’état du cadavre.

On sait juste qu’il n’a eu aucune fracture. Ceci tend à écarter l’hypothèse envisagée d’un piéton heurté par une voiture sur cette route très fréquentée, « là où les gens peuvent conduire vite »constate un policier.

« Cela pourrait être une mort naturelle, par exemple une crise cardiaque, ou cela pourrait être un suicide… Ou cela pourrait être un meurtre »précise la Source judiciaire. Pour l’instant, le mystère reste entier et déterminer les causes du décès pourrait prendre du -. « plusieurs semaines, voire plusieurs mois ».

C’est évidemment un élément qui attire l’attention… Et qui amène à une question horrifiée : la malheureuse victime a-t-elle été démembrée par quelqu’un ?

Interrogée à ce sujet le 3 décembre, la police du Creusot a voulu rassurer et écarter cette hypothèse. “Le démembrement n’est pas l’hypothèse privilégiée”assure Arnaud Plantard, le commandant de la police de la ville. “On n’est pas sur l’idée d’un corps qui aurait été sciemment découpé”ajoute la Source judiciaire.

► A LIRE AUSSI : Un cadavre retrouvé en plusieurs morceaux : “Nous ne sommes pas sur l’idée d’un corps qui aurait été sciemment découpé”

En réalité, les enquêteurs penchent pour une décomposition « naturelle », provoquée par le long séjour du cadavre dans l’eau.

>
>

Le Creusot, avenue de Montvaltin, December 2, 2024

© Anthony Borlot / FTV

Cela nous amène à une autre question : pourquoi n’a-t-il pas été découvert plus tôt ? Pour l’instant, on ne sait pas si la victime est décédée sur place ou si elle a été transportée vers ce ruisseau, et pendant combien de -. Mais dans le cas où elle serait restée longtemps au même endroit, le long de cette avenue de Montvaltin, ce n’est pas “pas surprenant” que personne ne s’en est rendu compte, estime la Source judiciaire.

“Le niveau de l’eau variait beaucoup, le corps aurait pu être au fond du ruisseau depuis plusieurs semaines.” Cela s’explique aussi par la configuration des lieux : il n’y a pas de trottoir le long de cette route, et des broussailles séparent l’avenue du ruisseau.

>Le Creusot, avenue de Montvaltin, December 2, 2024
>

Le Creusot, avenue de Montvaltin, December 2, 2024

© Anthony Borlot / FTV

► Accidents, suicides, fugues… Chaque année, 70 000 personnes disparaissent en France, dont 50 000 mineurs. L’ARPD (association d’aide et de recherche des personnes disparues) estime qu’environ 1 000 de ces personnes ne sont jamais retrouvées.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Le Canadien prend sa revanche à Dallas
NEXT les nouveaux prix pour chaque marque