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Par crainte de faire chuter les prix du brut, le cartel a décidé, jeudi 5 décembre, de retarder, pour la troisième fois, une augmentation de sa production.
Les pays de l’OPEP+ poursuivent leur fuite en avant. L’Organisation vient de décider, lors de sa réunion ministérielle du 5 décembre, de reporter une nouvelle fois la relance de sa production pétrolière, désormais réduite de 2,2 millions de barils par jour. UN “précaution” pris par le groupe « afin de soutenir la stabilité et l’équilibre des marchés pétroliers », dit-il dans un communiqué de presse. C’est la troisième fois qu’il reporte cette mesure, face à la baisse de la demande chinoise et à l’abondance de l’offre en provenance du continent américain. Et malgré les réductions de production, les pays membres du cartel, qui contrôlent plus de 70 % des réserves prouvées de brut et approvisionnent les marchés avec près de 40 % du pétrole mondial, sont incapables d’augmenter les prix. Les contrats à terme sur le Brent se négocient aujourd’hui à près de 73 dollars le baril, tandis que le West Texas Intermediate (WTI) reste en dessous de 70 dollars.
-Depuis 2022, l’Organisation dirigée par l’Arabie saoudite freine la production pour tenter, en vain, d’éviter un excédent et de défendre les prix. Après plusieurs réunions entérinant de nouvelles coupes volontaires ou le statu quo, ce jeudi
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