Gravement malade, en prison pour tentative de meurtre sur son ex-compagne, il demande à être libéré de prison

Gravement malade, en prison pour tentative de meurtre sur son ex-compagne, il demande à être libéré de prison
Gravement malade, en prison pour tentative de meurtre sur son ex-compagne, il demande à être libéré de prison

Un homme atteint de la maladie de Crohn demande sa libération pour raisons médicales. Il nie également fermement avoir eu l’intention de tuer sa compagne en septembre 2023. Il est en prison depuis septembre 2023.

Il a été mis en examen pour tentative de meurtre sur sa compagne en septembre 2023. Lors d’un épisode ultraviolent, il a tabassé son épouse dans le quartier de Bouillargues. L’enquête des gendarmes aurait donné lieu à une plainte de son épouse qui faisait état d’une tentative d’étouffement et de coups de poing et de pied au visage.

La plaignante a été rapidement examinée au CHU de Nîmes, dans le service médico-judiciaire, où une ITT de 10 jours a été estimée. Le suspect qui a demandé mercredi 4 décembre à la chambre d’instruction de la cour d’appel de Nîmes sa libération alors qu’il avait été arrêté, inculpé et écroué mi-septembre 2023. Il fait l’objet d’une mise en examen pour tentative de meurtre sur son épouse. Lors des débats sur la demande de libération, il a été précisé que le jeune homme niait fermement toute intention homicide et ne frappait qu’en état de légitime défense. Sa compagne était enceinte au moment de l’accident. « Ni elle ni moi ne le savions à l’époque. » précise le jeune homme derrière les fenêtres du loge de la cour d’appel.

Me Dolez (barrier de Montpellier) met en avant l’état de santé précaire du détenu atteint de la maladie de Crohn (une maladie auto-immune qui touche l’intestin). L’avocat constate que le détenu a de grandes difficultés à suivre un traitement adéquat en détention et que l’évaluation et le suivi de la maladie sont très difficiles à assurer en milieu carcéral. « Il souffre d’une forme extrêmement grave de la maladie de Crohn qui comporte un risque d’infection et de lésions intestinales vitales. Il se nourrit exclusivement de poussière comme les nouveau-nés et ne mange que comme ça. ».

Avis d’expert pour évaluer l’état de santé du détenu

Me Dolez ajoute qu’une demande d’expertise a été validée par le juge d’instruction. Cette évaluation doit déterminer si l’état de santé du détenu est compatible avec la détention. L’avocat demande au tribunal de prendre en compte la situation exceptionnelle du dossier et la détérioration de l’état de santé de l’accusé. Il recommande une assignation à résidence sous surveillance électronique qui serait valable compte tenu de la situation et du fait que le concubin n’habite plus dans la région de Nîmes.. « Perturbant l’ordre public, il la licenciera après 14 mois de détention. Elle nie toute intention homicide au moment des faits et n’était pas au courant de sa grossesse. […] Il est malade et a des garanties de représentation”.

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“La maladie ne l’a pas empêché de fracasser la tête de sa compagne”

Mais le procureur général représentant l’accusation ne le pense pas et refuse de libérer le suspect. “La maladie de Crohn ne l’a pas empêché de fracasser la tête de son partenaire. Nous attendons le résultat du rapport, il n’y a pas d’incendie au lac.”. Dominique Sénéchal craint des pressions sur la victime et qu’elle puisse se rétracter devant un homme qui compte neuf mentions à son casier judiciaire, dont trois pour faits de violences. La Cour a rendu son arrêt ce mercredi après-midi.

Tout le monde est présumé innocent jusqu’à ce que justice soit enfin rendue.

Belgique

 
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