Mardi dernier, la Russie a mené des exercices de tir de missiles, notamment de missiles hypersoniques, en Méditerranée orientale.
“Les cibles désignées ont été touchées par des impacts directs”, ont indiqué les autorités russes.
Ces exercices interviennent au moment où la Syrie, alliée de Moscou, perd du terrain face à une coalition de rebelles dirigée par des islamistes radicaux.
Frappes au milieu de la Méditerranée. La Russie a annoncé mardi 3 décembre avoir mené des exercices de lancement de missiles, notamment hypersoniques, en Méditerranée orientale. “Des missiles de haute précision ont été tirés en mer et dans les airs en Méditerranée orientale lors d’un exercice visant à tester les méthodes d’action conjointe de la marine et de l’armée de l’air russes”» a déclaré le ministère russe de la Défense dans un communiqué.
Exercices planifiés à l’avance
Des missiles hypersoniques Zirkon et un missile de croisière Kalibr ont été lancés lors de ces exercices depuis les frégates Amiral Gorshkov et Amiral Golovko et le sous-marin Novorossiysk, a indiqué le ministère. « Les cibles désignées ont été affectées par des impacts directs »a-t-il encore précisé, ajoutant que ces exercices, qui ont impliqué plus d’un millier de soldats, dix navires et 24 avions, avaient été planifiés à l’avance.
Mais elles surviennent au moment où le président syrien Bachar al-Assad, allié de Moscou, perd du terrain face à une coalition de rebelles dirigée par des islamistes radicaux. Ces derniers, qui ont lancé l’offensive le 27 novembre, contrôlent désormais la deuxième ville du pays, Alep, et ses environs.
La Russie, comme l’Iran, en a promis un à la Syrie « un soutien inconditionnel ». Elle dispose d’une base navale et d’une base aérienne en Syrie, où elle intervient militairement depuis 2015. Peu présente dans les premiers jours, l’armée de l’air russe a annoncé dimanche 1 décembre son soutien à l’armée syrienne. “pour repousser l’agression terroriste” dans le nord de la Syrie.
