les deux communautés disent oui pour cinq ans

les deux communautés disent oui pour cinq ans
les deux communautés disent oui pour cinq ans

Quels sont les points communs entre la Métropole du Grand Nancy et la communauté de communes du Bassin de Pompée ? A vrai dire, ils sont nombreux, d’abord en raison de leur histoire commune, qu’elle soit industrielle, minière, politique ou culturelle. En effet, les deux territoires partagent le même emploi, la même mobilité et le même bassin de vie. Ainsi, et pour coller au mieux aux réalités quotidiennes des habitants qui, pour beaucoup, partagent le même bassin de vie, la Métropole du Grand Nancy et la communauté de communes du Bassin de Pompée ont pris acte, lors du conseil métropolitain du jeudi 28 novembre, de la signature d’un contrat local de réciprocité ayant pour objectif de favoriser la coopération entre les deux territoires pour les cinq prochaines années.

« Les citoyens ne se soucient pas des limites administratives », souligne Pierre Boileau, vice-président métropolitain responsable des relations avec les territoires voisins. Un point largement partagé par l’assemblée qui, à l’unanimité, s’est félicitée de la concrétisation de cette collaboration territoriale. « De nombreux enjeux s’accélèrent et l’intelligence collective doit nous conduire à proposer les réponses les plus adaptées », a commenté Laurent Trogrlic, président de la communauté de communes du Bassin de Pompée, exceptionnellement présent pour l’occasion.

Renforcer la coopération existante

Une « volonté de travailler ensemble » qui s’est déjà illustrée par la mise en place de la Multipôle Sud Lorraine, regroupant 13 intercommunalités de plus de 560 000 habitants, la création d’un nouveau plan de cohérence territoriale (SCoT) en commun pour la période 2021-2030. , la création de l’agence de développement économique Lorr’up ou de la Société d’économie mixte (SEM) Énergies, « deux [derniers] des exemples pour lesquels la Métropole a apporté des fonds importants, en faisant notamment venir des investisseurs comme la Caisse des Dépôts, le Crédit Agricole et d’autres », rappelle l’élu.

Après un premier diagnostic, réalisé par l’agence SCALE, 5 domaines de coopération ont été définis : le développement économique ; mobilité; ressources naturelles; adaptation au changement climatique; coopération future (notamment en matière d’équipements sportifs, touristiques et culturels). Ce contrat de réciprocité doit donc permettre aux cosignataires de justifier d’un cofinancement départemental, régional, national ou européen pour la mise en œuvre de projets d’intérêt commun liés à ces thématiques. Attendez-vous plutôt à ce que « l’efficacité financière nous amène à travailler de plus en plus ainsi », note Pierre Boileau, faisant référence au contexte actuel d’austérité budgétaire.

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Plusieurs pistes

Dans le détail, plusieurs pistes sont déjà étudiées, comme la création d’un campus Innovation-Formation, en partenariat avec l’Université de Lorraine, qui viendrait compléter l’offre existante sur le Grand Nancy et ses environs ; soutenir le développement des entreprises du secteur de la santé, en lien avec la montée en puissance des IHU, parmi lesquelles le Bassin de Pompée compte plusieurs fleurons (MS Techniques, Transluminal, Axplora, Startorius ou encore SD Innovation) ; le développement du fret fluvial, la gestion conjointe de la forêt de La Haye, véritable poumon vert du territoire, le développement de partenariats à travers le projet ARCHYPEL, etc.

Pour poursuivre dans cette logique, le président du Grand Nancy, Mathieu Klein, affirme que « d’autres contrats sont à l’étude », et Vincent Materont, vice-président métropolitain chargé des finances, ajoute que « nos amis vosgiens nous appellent avec leur les pieds aussi. À suivre.

 
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