Malgré la signature d’un cessez-le-feu mardi 26 novembre, Israël a de nouveau bombardé le sud du Liban lundi 2 décembre, tuant neuf personnes. Le ministère libanais de la Santé a indiqué que ces raids ont fait cinq victimes dans le village de Harris et quatre dans celui de Tallousa, dans le sud du pays.
De son côté, l’armée israélienne a annoncé avoir frappé des dizaines de cibles du Hezbollah à travers le Liban, notamment « rampes de lancement et infrastructures terroristes » alors qu’un peu plus tôt, Benyamin Netanyahu, avait décrit « violation grave » de l’accord de trêve Le Hezbollah tire sur une zone contestée aux frontières du Liban et sur la partie du Golan syrien occupée et annexée par Israël, promettant de « réagir avec force ».
Bombardements israéliens répétés
Si la semaine dernière, soit seulement deux jours après l’annonce de la trêve, l’armée israélienne avait déjà reconnu des bombardements, le ministre israélien Gideon Saar a rejeté toute accusation de violation du cessez-le-feu. « Au contraire, Israël l’applique » en réponse « Des violations du Hezbollah qui appellent une action immédiate »dit-il.
Plus tôt lundi, un drone israélien a également visé un poste militaire libanais à Hermel, dans la plaine orientale de la Bekaa, loin de la frontière avec Israël, blessant un soldat, selon l’armée libanaise. Un homme a également été tué par une frappe de drone israélien sur le village de Marjayoun, proche de la frontière, selon le ministère libanais de la Santé.
Le président du Parlement libanais, Nabih Berri, allié du Hezbollah et qui a négocié la trêve en son nom, avait alors affirmé qu’Israël avait violé “au moins 54 fois” cessez-le-feu, appelant le comité qui le supervise, qui comprend les États-Unis et la France, « agir de toute urgence et forcer Israël à mettre fin à ses violations et à se retirer » du territoire libanais.
Les Etats-Unis, principal allié d’Israël, ont affirmé que la trêve en vigueur depuis le 27 novembre tenait et qu’ils examinaient les accusations des deux camps tandis que le chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot, a de son côté insisté lundi auprès de son homologue israélien, Gédéon Saar, sur « la nécessité pour toutes les parties de respecter le cessez-le-feu »a indiqué son ministère.
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