Salut Antonio. Merci de nous avoir emmenés faire un tour dans cette sublime Clio Williams ! Vous avez insisté pour faire du covoiturage dans cette voiture. Pour ça ?
Williams m’a toujours fait rêver. Mon père a toujours eu une Clio et j’en conduis actuellement une qui lui appartenait autrefois. J’ai cette affinité avec cette voiture, car avec elle j’ai découvert la F1 à l’époque où Williams-Renault remportait tous les titres ! Je retrouve cette complicité entre la Renault Clio, ma famille et le côté sportif de Williams. Je n’avais jamais été capable de gérer ça avant aujourd’hui, c’est donc un rêve devenu réalité ! Il vient de fêter son trentième anniversaire. Les sensations sont incroyables : ce n’est pas aseptisé comme les voitures modernes et j’aime ça.
Alors, cette Clio Williams évoque-t-elle vos premiers souvenirs de sport automobile ?
Le premier souvenir que j’ai, c’est une voiture verte à Spa, en 1991, avec le sponsor 7Up… et c’était Michael Schumacher. Cependant, il n’avait pas fait beaucoup de tours ce jour-là (0. éd.). Mon deuxième souvenir, c’est encore Schumacher, à Spa, l’année suivante. Il conduisait la Benetton jaune, ma couleur préférée. Et devant lui se trouvaient les Williams : c’était le duel emblématique de cette époque.
Schumi est-elle votre première idole ?
Je dirais même que c’est le seul, il m’a accompagné tout au long de ma jeunesse. J’ai commencé à regarder la F1 quand elle est arrivée. C’est un peu fou de faire le parallèle, mais j’ai observé attentivement la F1 de 1991 à 2006. Depuis son premier titre avec Benetton (1994. ndlr) au sommet de Ferrari, j’ai vécu cette ascension avec lui. Par la suite, en 2006, je suis passé en classe préparatoire et n’ai plus eu beaucoup de temps pour suivre le championnat. Et comme par hasard, c’est à ce moment-là qu’il a annoncé sa retraite. Il y avait une relation étroite entre la F1, Schumi et moi.
C’est cette passion qu’il t’a donnée
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