Le parti présidentiel salue « l’esprit de responsabilité qui a également animé les candidats du Nouveau Front Populaire qui ont participé à ces retraits républicains ».
C’est la grande question depuis les résultats du premier tour de ces législatives : les candidats arrivés en troisième position dans une circonscription où le Rassemblement national est en tête doivent-ils se retirer pour former un « front républicain » contre le parti d’extrême droite ?
Les candidats avaient jusqu’à mardi 2 juillet pour déposer leur candidature en préfecture. Dans un communiqué, Renaissance, le parti du camp présidentiel, a annoncé que 81 candidats d'”Ensemble pour la République” s’étaient désistés “là où il y a un risque de victoire de l’extrême droite” au second tour.
« L’esprit de responsabilité » du Nouveau Front Populaire
« 81 candidats d’Ensemble pour la République, dont 60 candidats de Renaissance, se sont retirés pour empêcher l’extrême droite d’avoir les pleins pouvoirs avec une majorité absolue à l’Assemblée nationale », peut-on lire dans ce communiqué.
Le parti d’Emmanuel Macron salue également « l’esprit de responsabilité qui a également animé les candidats du Nouveau Front populaire qui ont également participé à ces replis républicains ».
« Bien que nous ne partagions pas les idées du Nouveau Front Populaire, nous avons choisi de bloquer l’extrême droite afin de défendre les valeurs de la République », a-t-il ajouté.
« Aucun vote ne doit aller au Rassemblement national »
« Dès le premier tour, la coalition Ensemble pour la République avait déjà renoncé à se présenter dans plus de 65 circonscriptions au profit de candidats issus de l’arc républicain », écrit Renaissance.
Ce fut le cas par exemple dans la circonscription de François Hollande en Corrèze, celle de Fabien Roussel dans le Nord ou celle de Vincent Jeanbrun, maire LR de L’Haÿ-les-Roses dans le Val-de-Marne.
Renaissance a alors lancé un appel. « Nous appelons tous nos électeurs à nous renouveler leur confiance et à voter pour l’ensemble de nos candidats ou pour le candidat de l’arc républicain au profit duquel nous nous sommes désistés », a affirmé le parti, ajoutant : « Les choses sont claires : aucun vote ne doit aller au Rassemblement national. »
