Noémie Loiselle // Photo credit: Nicolas Guyonnet / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
19h51, 30 novembre 2024
Des contrôles d’identité, un dispositif aérien surveillant la zone et des centaines de policiers mobilisés dans le centre-ville de Romans-sur-Isère. 200 militants d’ultra droite se sont rassemblés en hommage à Nicolas et Thomas. Drapeau français sur le dos, ces militants venaient de Provence, Rouen, Angers. Et à leurs côtés, Evelyne Reybert, la mère de Julien, victime d’une agression au couteau à Romans-sur-Isère en 2020.
« Soit les politiques prennent enfin le sujet à bras le corps, soit la colère populaire fera le reste »
Elle dénonce le laxisme judiciaire et politique sur l’immigration : « Je déplore que nous ne soyons pas plus nombreux. Car, en réalité, ce qui s’est passé à Crépol il y a un an, et ce qui s’est encore produit récemment, près de Romans-sur-Isère, avec la mort du jeune Nicolas, ce sont des faits de société. Soit les politiques prennent enfin le problème à bras-le-corps. -le corps, ou la colère populaire fera le reste.»
Dans le quartier de la Monnaie, 800 personnes se sont mobilisées. Dans le cortège, la mère de Zakaria, un adolescent de 15 ans du quartier, tué en avril en s’interposant dans une altercation. Egalement sur place, des habitants, plusieurs associations de gauche, des militants de la Jeune Garde antifasciste, dont le député Raphaël Arnoux, et des sympathisants de La France insoumise, dénoncent une récupération raciste : « Ces gens fonctionnent comme des charognards sur la mort d’un jeune dernier. année, d’une manière absolument dramatique. Ils exploitent et renforcent la stigmatisation de toute une population et d’un territoire. Romans-sur-Isère est une ville de taille moyenne. vit relativement paisiblement.
La police sera mobilisée dans la ville ce soir. Il y a un an, près d’une semaine après la mort de Thomas à Crépol, 80 militants d’extrême droite étaient descendus dans ce quartier de la Monnaie. Un membre de l’ultra droite avait été tabassé.
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