Dans cette boutique vous pourrez trouver des licornes, des voitures de police, des robots, des poupées, des princesses… Des milliers de jouets pour tous les goûts. Mais qu’est-ce qui fait rêver les enfants aujourd’hui ?
Jouet de l’année
Des rêves qui se transforment chaque année en objets réels. Chaque producteur espère finir ici. C’est la cérémonie de remise des prix des jeux et jouets de l’année. Sur cette table, des robots de combat inspirés des jeux vidéo et leurs manettes. En l’occurrence, l’intemporelle licorne : un produit cette fois dérivé d’un dessin animé. “Chaque licorne a sa propre magie», indique son producteur.
42 jeux du monde entier en compétition au départ, 12 sélectionnés à la fin. La société belge Kidiwolf reçoit le prix du meilleur jeu de l’année dans la catégorie jeux interactifs. Grande fierté pour la toute jeune entreprise, fondée en 2019. Récompensée : ce karaoké en forme de soucoupe volante. Démo avec les co-fondateurs de Kidiwolf Nicolas Wauters et Gary Garnier. “Nous pouvons commencer à chanter la chanson ensemble. Il y a six voix différentes. Il y a deux microphones pour que les enfants puissent chanter ensemble« .
Comment naît un jouet ?
Une enceinte en forme de soucoupe volante née initialement dans l’esprit d’un designer. Alors comment imaginer le jouet de l’année ? Direction le siège de Kidiwolf à Waterloo pour découvrir leur laboratoire. Celui que nous sommes venus retrouver est Gilles Frennet. Noircit des dizaines, des centaines, des milliers de pages au crayon. Le dessinateur accepte de nous montrer son carnet de croquis. Des heures de travail pour créer un karaoké Kidi. « Ici, nous voyons le schéma de plusieurs idées. Au départ, j’avais imaginé un gramophone. Mais ce n’était pas ce qu’ils voulaient. Il nous fallait quelque chose de plus moderne. Finalement nous sommes arrivés à une soucoupe volante», explique le styliste.
Après le crayon, place au stylet et à la tablette graphique. L’objet prend forme sur l’écran de l’ordinateur. Le karaoké est imprimé en 3D pour des contrôles techniques, puis le projet est réalisé en Chine.
Gilles Frennet imagine déjà la suite. Le designer travaille sur plusieurs projets en même temps. Cela noircit des dizaines, des centaines, des milliers de pages. Au bout de son crayon, peut-être le jouet de l’année 2025.