Invité de la 20 heures sur TF1Lundi 1est En juillet, le Premier ministre Gabriel Attal a plaidé pour « une assemblée plurielle » fonctionnement « ensemble », « projet par projet »comme ” alternative “ au RN, si ce dernier n’obtient pas la majorité absolue au second tour des législatives.
La présidente sortante de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a emboîté le pas, estimant possible « la construction d’une grande coalition républicaine de forces progressistes »Mardi le RMC et BFMTV.
Qui pourrait-elle rassembler ?
Dans son interview sur TF1Gabriel Attal évoque une coalition entre le « groupes politiques de droite, de gauche et du centre ». Sans en dire plus.
Un peu plus précisément, Yaël Braun-Pivet parle d’une « une grande coalition allant des LR aux écologistes en passant par les communistes »Les députés du Rassemblement national et de La France Insoumise seraient donc exclus.
Une telle coalition est-elle possible ?
Même si cela n’est pas impossible, cela se heurterait à deux obstacles. D’une part, dans des pays comme l’Allemagne, où ce type de coalition est plus courant, c’est généralement le parti qui a remporté les élections, mais qui ne dispose pas de la majorité absolue, qui en est à l’origine.
En revanche, sans le RN, ni LFI, ni les députés LR proches d’Éric Ciotti, il est loin d’être certain que les autres partis, s’ils parvenaient à un accord, disposeraient d’une majorité absolue, voire de plus de députés que le Rassemblement national.
Comment les autres partis ont-ils réagi ?
Mardi le BFMTVManuel Bompard, le coordinateur de La France Insoumise, a exclu toute participation à une telle coalition, affirmant que « Les Insoumis ne gouverneront que pour mettre en œuvre leur programme ».
Chez les Républicains, Xavier Bertrand a écarté lundi la possibilité d’une telle coalition TF1mais a avancé une idée assez similaire. Celle d’un « gouvernement républicain de pointe »semblable à la « gouvernement provisoire » mouvement d’après-guerre regroupant gaullistes, socialistes et communistes.