Alors que les combats reprennent avec une vigueur renouvelée en Syrie, où la deuxième ville du pays, Alep, vient d’être reconquise par les rebelles, et qu’un cessez-le-feu est déclaré au Liban, les grandes instances internationales comme l’ONU ou la CPI semblent déterminées à faire en sorte que l’État juif est un paria.
La condamnation judiciaire de Benjamin Netanyahu a offert un prétexte rêvé aux mouvements islamiques occidentaux pour afficher une joie triomphante. Mais derrière cette apparente satisfaction se cache une détermination renouvelée à attaquer Israël et son droit à se défendre et à exister. Cela s’inscrit dans un contexte dans lequel Israël, seul au monde à devoir justifier sa légitime défense, fait face à des accusations disproportionnées et à une attention injuste, en particulier de la part de la Cour pénale internationale.
Justice à géométrie variable
Alors qu’Israël vient de réduire significativement les capacités militaires néfastes des mouvements islamiques comme le Hamas, le Hezbollah et des régimes qui les soutiennent, comme l’Iran, c’est paradoxalement l’État juif qui est devenu la cible privilégiée des instances internationales.
La Cour pénale internationale, qui n’a jamais condamné les crimes de Bachar el-Assad en Syrie, ni les exactions des mollahs iraniens, ni ceux des talibans afghans, concentre néanmoins ses efforts sur Israël. Ce même Israël qui, face à des ennemis jurés qui appelaient à sa destruction, a toujours tenté de limiter les pertes civiles en situation de guerre.
Comment expliquer ce traitement séparé ? Les actions d’Israël, bien que justifiées par son droit à l’autodéfense, sont systématiquement scrutées, jugées et dénoncées par une coalition informelle composée d’organisations internationales, d’ONG, de personnalités influentes et de mouvements politiques d’extrême gauche.
Pendant ce temps, les crimes massifs commis ailleurs, souvent avec une violence incroyable et effrénée, restent dans l’ombre.
La stratégie des mouvements islamiques : exploiter la justice internationale
Les mouvements islamiques et leurs connexions occidentales exploitent ces croyances pour alimenter leur propagande. Leur objectif n’est pas la justice ou la défense des droits de l’homme, mais plutôt de délégitimer Israël et de renforcer l’idée qu’il s’agit d’un « État paria ».
L’implacabilité contre Netanyahu devient alors un moyen de stigmatiser tout un peuple, tout un État et, par extension, le droit des Juifs à se défendre. Cette campagne est orchestrée avec une efficacité redoutable, combinant des récits émotionnels, des appels à une justice sélective et la rhétorique de la victimisation manipulée.
L’ONU et les « humanistes » : complices volontaires ?
Les Nations Unies, certaines associations dites « humanitaires », ainsi que de nombreuses personnalités artistiques ou politiques, jouent un rôle actif dans ce harcèlement organisé. Leurs discours et leurs actions, sous prétexte de défendre les droits de l’homme, servent en réalité une cause idéologique bien précise : celle de l’affaiblissement d’Israël sur la scène internationale. Ces acteurs ignorent délibérément les efforts continus d’Israël pour épargner les civils lors de ses opérations militaires. Ils ferment les yeux sur le fait qu’Israël fait face à des adversaires qui utilisent délibérément les populations civiles comme boucliers humains, violant ainsi toutes les conventions internationales.
Coordonner les problèmes
Nous assistons à une campagne mondiale, presque à une forme de harcèlement organisé par des gangs. Israël, Benjamin Netanyahu et, par extension, tous les Juifs deviennent la cible d’une coalition idéologique unie par son opposition à l’État juif. Cette campagne rassemble des institutions internationales, des ONG, des artistes et des militants politiques, tous alignés pour délégitimer Israël.
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Pourtant, cette attention est loin d’être normale. Cela révèle une profonde dérive de l’ordre moral et juridique mondial. Israël, seul État démocratique du Moyen-Orient, est traité comme un État voyou, tandis que les régimes autoritaires les plus violents bénéficient d’une relative impunité.
Rejeter la normalisation de l’inéxorable
Il est temps de dire non à cette normalisation d’un traitement injuste et discriminatoire. Non, il n’est pas acceptable que les institutions internationales soient utilisées pour stigmatiser Israël. Non, il n’est pas acceptable que des personnalités publiques et des organisations soi-disant humanistes alimentent une rhétorique de haine déguisée en lutte pour la justice.
Ces attaques organisées ne visent pas uniquement Netanyahu ou Israël. Il s’attaque aux principes mêmes de justice et d’égalité devant la loi. Si nous acceptons cette attaque systématique, nous abandonnons les valeurs fondamentales de vérité, d’équité et de défense des droits universels.
Israël continuera à se défendre non seulement sur le champ de bataille, mais aussi sur le terrain des idées. Et nous devons, à notre tour, dénoncer cette hypocrisie et ce double standard qui affaiblit la cause de la paix et de la justice.
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