La garde à vue de l’homme soupçonné du meurtre d’une jeune fille de 15 ans en 1988 et celle d’une femme de 40 ans en 2000 en Isère ont été levées dans la matinée du vendredi 29 novembre, a indiqué le parquet. à Nanterre, demandée par l’AFP.
Le suspect a été présenté vendredi matin à un juge des libertés et de la détention du tribunal judiciaire de Dijon “dans le cadre de l’exécution d’un mandat d’arrêt du juge d’instruction, dans l’attente de son transfert aux fins de présentation au juge d’instruction du pôle de Nanterre”. dans les prochains jours», a précisé le parquet.
Cet homme d’une soixantaine d’années avait été identifié par son ADN, et était en garde à vue depuis lundi dans les locaux des gendarmes de la section de recherches de Grenoble (Isère).
Procédures redémarrées
Il est soupçonné d’être impliqué dans le meurtre de Leila Afif, tuée en 2000 à La Verpillière, et dans celui de Nathalie Boyer, 15 ans, retrouvée la gorge tranchée en août 1988 à Saint-Quentin-Fallavier. Le centre des crimes en série ou non résolus («cold cases») de Nanterre, créé en 2022, a relancé ces deux procédures, désormais réunies.
L’ADN du suspect a été retrouvé sur les scellés du dossier Afif et “le travail de la SR (section de recherches) de Grenoble a permis de faire le lien” entre ces deux affaires, a expliqué à l’AFP Me Corinne Herrmann, avocate de la famille du suspect. Nathalie Boyer.
Nathalie Boyer fait partie des victimes du dossier des « disparus de l’Isère » qui concerne neuf disparitions ou meurtres d’enfants dans le département entre 1983 et 1996.
Article original publié sur BFMTV.com