Le questionnaire, adressé à de nombreux salariés travaillant dans différents domaines, comprenait notamment ces questions : « Êtes-vous « entièrement d’accord », « d’accord » ou « fortement en désaccord » avec ces affirmations : « Je suis fier de travailler pour mon employeur », « Je contribue à la communauté à travers mon travail””. Tous les travailleurs appartenant à la catégorie « clergé » ont répondu à l’unanimité « tout à fait d’accord » à ces questions. Des pourcentages bien plus élevés que les autres catégories de travailleurs. Interrogé sur cette enquête suite à la publication de l’article, Mgr Stephan Rossetti, prêtre, psychologue et professeur associé à l’Université catholique d’Amérique, n’a pas été surpris. « Le bonheur des prêtres est l’un des grands secrets de notre époque. Et je suis heureux que cela se révèle », explique-t-il, ayant travaillé vingt ans sur le bien-être des religieux. « Tout le monde dit que les prêtres sont mécontents, mais ce n’est pas le cas. Ils sont stressés, sous pression, mais ce ne sont pas là les facteurs sous-jacents qui favorisent le bonheur », ajoute-t-il en présentant ses propres recherches. Il a même pu établir ce qui rend heureux : avoir des amis solides, avoir une vie spirituelle riche, aimer ce qu’on fait au travail et faire partie d’une communauté. “J’ai mené plusieurs années de suite des études qui montrent que les chiffres du bonheur et du moral augmentent parmi les prêtres”, ajoute-t-il. Registre national catholique. « Les prêtres aiment être prêtres. Plus de 90 % d’entre eux déclarent qu’ils l’adorent et qu’ils le choisiraient à nouveau. »
