Les protégés de Timiona Asen s’affronteront ce samedi (9h à Tahiti) le 8e tournée de la Coupe de France en Normandie. La veille De cette « rencontre historique », l’équipe privée de deux titulaires, dont son gardien Jonathan Torohia, devra affronter deux adversaires. Bien sûr, il y a les joueurs de Dives-Cabourg, mais surtout le froid. Le match, initialement prévu à 18 heures, a été reporté à 20 heures par l’équipe adverse. Une décision de « bonne guerre » selon l’entraîneur, qui croise les doigts pour que la pluie n’arrive pas non plus.
Après avoir donné un coup de chaud aux joueurs d’Avranches, l’AS Dragon craint un coup de froid. Fraîchement installés depuis mercredi en Normandie, dans la petite commune d’Houlgate, dans le Calvados, les Tahitiens tentent de s’acclimater tant bien que mal. « Il fait très froid, mais il ne pleut pas. Demain – samedi – les prévisions annoncent de la pluie le matin, mais j’espère vraiment qu’il ne pleuvra pas le soir »confie Timiona Asen.
Il faut dire que dans la région, les températures actuelles peuvent descendre jusqu’à 2°. Un climat qui donne immédiatement l’avantage aux joueurs de Dives-Cabourg, « habitués à jouer leur championnat dans le froid ». L’entraîneur de l’équipe explique qu’il accorde une attention particulière à ses joueurs : « Je suis derrière eux pour m’assurer qu’ils ne portent pas de pantoufles, mais des chaussures et des chaussettes, qu’ils mettent leur veste pour sortir… Ils ont besoin d’être au chaud pour éviter de tomber malade avant le match. » Ce facteur météorologique peut peser lourd dans la balance, comme ce fut le cas pour l’équipe d’Avranches, qui s’est inclinée le 7e tour de cette Coupe de France lors d’un match prévu à 14 heures à Pater. Mais l’équipe de Titioro est confiante.
Il faudra se passer de Jo Keeper
Elle s’apprête cependant à disputer ce match sans deux de ses titulaires, le défenseur Tutahiti Rereao pour des raisons administratives et le gardien Jonathan Torohia, freiné par ses obligations professionnelles. « Il n’y a pas de stratégie particulière, mon football est toujours pressant. Je n’ai pas changé ma méthode ici… C’est juste le climat qui est différent. Le rythme n’est pas non plus comme à Tahiti, pour nous c’est un peu lent, mais j’ai confiance.
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