Le Service de police de Trois-Rivières a organisé une série d’ateliers d’autodéfense gratuits dans le cadre des 12 jours d’action contre la violence faite aux femmes. Ces ateliers visent à aider les femmes de 14 ans et plus à échapper à des situations de violence.
Les ateliers sont offerts plusieurs écoles d’arts martiaux de Trois-Rivières.
Le chroniqueur de divertissement Bon MP Perrine Bullant a participé à ces ateliers. Il a souligné que les techniques présentées ne visent pas à combattre, mais plutôt à se libérer en cas de situation violente.
La policière Hangie Jacques, qui a suivi les séminaires en tant qu’instructeur et est elle-même passionnée d’arts martiaux, explique que la formation comporte un volet théorique et pratique.
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Hangie Jacques affirme que ces formations sont nécessaires et utiles aux femmes qui les reçoivent.
Photo : Radio-Canada / Perrine Bullant
Nous nous concentrons beaucoup sur la prévention, sur les signes à identifier, les solutions à favoriser. […] En termes de pratique, ce sont des techniques simples à maîtriser, qui ne nécessitent même pas de force physique.
explique.
Mme Jacques rappelle que ces ateliers sont ouverts aux femmes de tout âge.
J’ai également un participant de 74 ans qui est venu à mes séminaires. Elle a pu mettre en œuvre tout ce qui est montré, donc c’est très accessible
dit-il.
Une formation qui responsabilise les femmes
Hangie Jacques dit recevoir des témoignages de femmes qui justifient selon elle la tenue de ces ateliers.
Je pense que les victimes, ce dont elles ont besoin, ce n’est pas seulement d’être informées, mais d’avoir des choses pratiques qu’elles peuvent mettre en œuvre si jamais elles se trouvent en danger, donc tout cela mis ensemble, je pense que c’est quelque chose qui manquait un peu dans conditions d’offre de services
ajoute-t-il.
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Marilie Cormier Gaudet a eu l’occasion de faire l’expérience de la formation que son organisme recommande aux femmes victimes d’actes criminels.
Photo : Radio-Canada / Perrine Bullant
Parmi les femmes qui ont suivi la formation, il y avait la directrice générale du Centre pour victimes d’actes criminels du Centre-du-Québec, Marilie Cormier Gaudet, qui a pu constater sur le terrain l’efficacité de cette formation souvent recommandée aux femmes par son organisme. . victimes de violences.
Je me sens plus équipé, oserais-je employer le mot, plus fort, je me sens plus fort. Je pense que je suis une personne pour qui la force physique n’est pas une de mes principales qualités, mais je sens que je peux utiliser des outils qui me permettent d’être fort
dit-il.
Le Club de judo Seikidôkan de Trois-Rivières, compte tenu de la popularité de ce type d’entraînement, a décidé d’organiser en décembre des ateliers d’autodéfense en dehors des 12 jours de lutte contre la violence faite aux femmes.