Énorme rebondissement dans l’affaire du petit Émile. Neuf mois après la disparition du petit garçon, le crâne du petit garçon a été retrouvé le 30 mars 2024 sur une piste du Vernet. Après analyse, les enquêteurs ont confirmé qu’il s’agissait bien des ossements du petit garçon âgé de deux ans et demi.
« J’étais persuadé que c’était le crâne du petit garçon, puisqu’il avait disparu non loin d’ici ; ça m’a fait un choc”a confié le randonneur qui a trouvé le crâne dans une interview à Provence.
Avant de reconnaître être «complètement paralysé» dès la découverte. “Il était hors de question de le laisser là, au sol, dans de telles conditions météorologiques”, » a-t-elle ajouté pour expliquer son choix de rapporter les os dans un sac plastique et d’appeler la police. Plusieurs mois après cette découverte, l’enquête a de nouveau avancé.
Deux traces d’ADN retrouvées
Comme l’ont annoncé nos confrères de RTLdes experts du laboratoire d’hématologie médico-légale de Bordeaux ont en effet constaté, en analysant les quelques ossements et vêtements d’Émile, deux traces d’ADN humain inconnues.
RTL rappelle que le “Le laboratoire a été saisi fin juin 2024, après une première série d’expertises réalisées par l’IRCGN, l’Institut de Recherches Criminelles de Gendarmerie”. Nos confrères, après avoir rapproché leurs sources, indiquent que les traces retrouvées sont étrangères à celles d’Emile et de sa famille.
L’enquête se poursuit pour découvrir la vérité sur la mort du petit Émile
L’ADN retrouvé étant dégradé, son exploitation devient compliquée. Néanmoins, “Les experts font tout leur possible pour qu’aucun de leur ADN ne soit laissé sur les vêtements, il pourrait encore s’agir d’une trace d’ADN par contamination”précise pour sa part Midi libre.
Le chef de la gendarmerie ajoute que les enquêteurs travaillent dur pour « découvrir la vérité afin que la famille puisse faire son deuil ». […] nous n’excluons rien dans cette affaire. Toutes les pistes restent donc d’actualité», précise le général Bonneau comme le soulignent nos confrères.
Un expert RTLde son côté, précise qu’avec «l’humidité et après un certain temps, les masques et les gants peuvent devenir poreux et laisser échapper des cellules. En effet, les enquêteurs poursuivent leurs investigations et les analysent. L’expertise se poursuit notamment sur les lieux où ont été retrouvés les ossements et les vêtements de l’enfant, ainsi qu’au téléphone.