Narratif
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L’Assemblée des États parties au Statut de Rome s’ouvre lundi 2 décembre à La Haye, au moment où la Cour pénale internationale et son procureur font face aux attaques des États-Unis, d’Israël et des réserves de la France après les mandats d’arrêt contre Netanyahu et son ancien ministre de la Défense.
Le feu est intense et le constat est unanime. Jamais on n’a vu autant de déclarations, de menaces et d’attaques contre la Cour pénale internationale depuis son entrée en fonction en 2002. Et le mandat d’arrêt émis par le procureur Karim Khan le 21 novembre contre le chef du gouvernement israélien Benyamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense , Yoav Gallant, a constitué un sérieux pas en avant en termes d’ampleur et d’intensité. La Cour pénale internationale est engagée dans la bataille la plus dure de sa jeune histoire.
Les optimistes accueilleront cette pression comme un signe de reconnaissance du pouvoir croissant et visiblement efficace des juges de La Haye. A l’inverse, les pessimistes s’alarmeront et redouteront un affaiblissement du seul tribunal international permanent, voire sa disparition. Ce débat risque de s’intensifier alors que s’ouvre lundi 2 décembre à La Haye la 23e assemblée des 124 Etats ayant ratifié le Statut de Rome. Et la future administration a ceci
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