Ces traces ADN partielles n’appartiennent à aucun membre de la famille du garçon, disparu le 8 juillet 2023 à Vernet.
Un an et quatre mois après la disparition du petit Emile, l’affaire prend un tournant. Deux traces inconnues d’ADN humain ont été découvertes sur les os et les vêtements de l’enfant, a indiqué vendredi une Source proche du dossier. Figaroconfirmant ce qui a été rapporté par RTL.
Les traces d’ADN ont été découvertes par le laboratoire d’hématologie médico-légale de Bordeaux. Ils sont partiels et endommagés mais il est certain qu’ils n’appartiennent à aucun membre de la famille de l’enfant. Les enquêteurs n’excluent pas qu’il puisse s’agir de traces liées à une contamination accidentelle.
«La complexité de la question»
Le garçon a disparu le 8 juillet 2023, à Vernet, village des Alpes de Haute Provence de 125 habitants, perché à 1 200 mètres d’altitude. Il venait d’arriver pour les vacances d’été dans la résidence secondaire de ses grands-parents maternels. Le parquet de Digne ouvre le 12 juillet une enquête, puis le 18 une information judiciaire motivée par «la complexité du problème» au centre éducatif d’Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône). L’information judiciaire s’étend aux faits criminels “enlèvement” et “crise d’épilepsie” à la mi-août.
Le 30 mars 2024, à proximité du hameau, un randonneur retrouve les ossements du garçon. Le 8 avril, de nouveaux ossements ont été découverts. Pour le moment, la mort du petit Émile reste inexpliquée et la possibilité d’une mort accidentelle ou criminelle n’est pas exclue.
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