Toyota ne respectera pas son calendrier initial dans le cadre de sa stratégie d’électrification. Le groupe japonais retarde notamment le lancement d’un nouveau modèle électrique Lexus. La firme tokyoïte affirme avoir besoin de plus de temps pour « peaufiner » et « intégrer » les nouvelles technologies dans les futurs véhicules.
Présenté il y a un peu plus d’un an, le concept LF-ZC ne verra pas le jour à temps. Initialement prévue pour 2026, cette grande berline électrique n’entrera finalement pas en production avant mi-2027 selon les médias japonais. Et ce n’est pas le seul projet du groupe Toyota qui risque d’être retardé. En effet, la marque japonaise reporte également le lancement de son premier modèle électrique fabriqué aux États-Unis de 2025 à 2026.
Toyota retarde encore sa révolution électrique
Cela s’inscrit dans un contexte général. Le constructeur automobile veut se donner plus de temps. Toyota a d’ailleurs récemment revu à la baisse ses objectifs pour 2026. La marque ne sera pas en mesure de fabriquer 1,5 million de voitures électriques à cette date comme elle l’avait prévu. Elle se contentera du million d’unités, mais conserve néanmoins son objectif de 3,5 millions d’unités d’ici 2030. Pour le moment.
La révolution électrique du géant japonais devra donc attendre. Pourtant, Toyota aurait tout intérêt à accélérer ses projets d’électrification. En raison du retard accumulé, l’entreprise perd son statut de leader mondial. Le concept Lexus LF-ZC est pourtant prometteur, il aurait pu permettre à Toyota de relever la tête. Les Japonais promettent une autonomie de 1 000 km et une charge complète de la batterie en seulement 20 minutes.
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Pour réaliser ce futur modèle, la marque s’est engagée à revoir complètement le processus de fabrication. En plus d’intégrer la gigacasting, la production doit normalement se faire sur un « chaîne de montage automotrice « . Une nouvelle façon de construire des voitures, pour planifier » plus flexible » de l’usine. Mais aussi pour raccourcir les délais de production en série et réduire les coûts d’investissement.
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