Plusieurs centaines de personnes ont manifesté mercredi près du Parlement européen pour exiger un “cessez-le-feu immédiat” à Gaza et l’arrêt des exportations d’armes vers Israël, revendications formulées par certains députés.
Organisée par l’association France Palestine Solidarité et plusieurs dizaines d’autres associations, la manifestation à Strasbourg devait rassembler, selon la police, environ 400 personnes.
« Israël meurtrier, l’Europe complice » scandaient les manifestants, venus de France, mais aussi de Suisse, d’Allemagne, de Belgique et du Luxembourg, en présentant des pancartes indiquant « Stop au génocide » ou encore « Nous sommes tous Palestiniens ».
Recevez gratuitement notre édition quotidienne par email pour ne rien manquer des meilleures actualités. Inscription gratuite !
« Nous sommes venus dénoncer les dirigeants de l’Union européenne. Ils mettent fin à Israël mais, en réalité, nous leur donnons les moyens de continuer”, a déclaré à l’AFP Gabriel Cardoen, l’un des organisateurs de la mobilisation anti-israélienne.
Au sein du Parlement européen, des députés ont participé à une conférence de presse à l’initiative du président de la sous-commission des droits de l’homme, l’écologiste français Mounir Satouri, pour demander notamment la suspension de l’accord d’association entre l’UE et Israël.
“Il n’y a rien de sacré autour de cet accord : d’une part il n’a pas toujours existé, et d’autre part il est fondé sur le respect des droits de l’homme, ce qui devrait pousser le Conseil européen à le suspendre jusqu’à ce que les bombes cessent de tomber et que l’aide humanitaire arrive aux Palestiniens. “.
Evoquant l’établissement d’un cessez-le-feu entre Israël et le groupe terroriste chiite libanais Hezbollah au Liban, l’eurodéputée sociale-démocrate espagnole Hana Jalloul a appelé à « un autre cessez-le-feu en Palestine et à Gaza ».
« Nous sommes très préoccupés par la situation à Gaza. Nous devons également renforcer le[Office très controversé de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient, NDLR] “L’UNRWA, malgré la loi adoptée par la Knesset”, a-t-il déclaré, alors qu’Israël a interdit cette agence de l’ONU.
L’Irlandais Barry Andrews (Renew), président de la commission du développement, a appelé les autorités européennes à respecter les mandats d’arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI) contre le Premier ministre Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant.
« Il est essentiel que la présidente de la commission, Ursula von der Leyen, s’engage sans équivoque à respecter les statuts de la Cour pénale internationale. Votre silence sur cette question porte atteinte à la crédibilité du tribunal », a-t-il déclaré.
Vous faites partie de nos fidèles lecteurs
Nous sommes heureux que vous lisiez X articles de Le temps d’Israël mois dernier.
C’est pourquoi nous avons créé le Temps d’Israëlil y a onze ans (neuf ans pour la version française) : offrir à des lecteurs avertis comme vous une information unique sur Israël et le monde juif.
Aujourd’hui, nous avons une faveur à vous demander. Contrairement à d’autres médias, notre site Internet est accessible à tous. Mais le travail journalistique que nous effectuons a un prix, c’est pourquoi nous demandons aux lecteurs qui se soucient de notre travail de nous soutenir en rejoignant la communauté ToI.
Avec le montant de votre choix, vous pouvez nous aider à fournir un journalisme de qualité tout en bénéficiant de la lecture du Le temps d’Israël sans publicité.
Merci,
David Horovitz, rédacteur fondateur du Times of Israel
Rejoignez la communauté du Times of Israel Rejoignez la communauté du Times of Israel Déjà membre ? Connectez-vous pour ne plus jamais voir ce message