Israël a notifié mercredi à la Cour pénale internationale (CPI) son intention de faire appel des mandats d’arrêt émis contre le Premier ministre Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant.
Israël a informé la Cour pénale internationale (CPI) mercredi 27 novembre de son intention de faire appel des mandats d’arrêt émis contre le Premier ministre Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant. Les deux dirigeants israéliens sont visés par cette instance judiciaire pour crimes de guerre.
Dans un communiqué, le bureau du Premier ministre israélien a également partagé la “demande de retarder l’exécution des mandats d’arrêt”. L’État juif a déclaré qu’il « nie l’autorité de la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye et la légitimité des mandats d’arrêt ».
Un nouveau « procès Dreyfus » selon Netanyahu
Ce jeudi 21 novembre, la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour « crimes contre l’humanité et crimes de guerre ». Un mandat d’arrêt a également été émis contre le chef de la branche armée du Hamas, Mohammed Deif. Le dirigeant israélien a comparé la décision à un nouveau « procès Dreyfus » et a qualifié le tribunal d’« antisémite ».
Cette décision de l’instance judiciaire basée à La Haye a suscité diverses réactions au sein de la communauté internationale, y compris parmi les 125 pays qui ont ratifié le Statut de Rome qui a créé la CPI.
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