Praisy Nsiemo a été condamné à dix-huit ans de réclusion criminelle, le mercredi 27 novembre 2024, pour le meurtre de Zinedine Guerraoui dans la nuit de Noël 2021 à La Riche.
Dans ses motifs, le tribunal a rejeté l’hypothèse de légitime défense, avancée par l’accusé et son avocat depuis l’ouverture des débats lundi, pour expliquer les sept coups de couteau infligés au jeune homme de 22 ans.
La succession de gestes, lame à la main, était consciente et visait à tuer, a jugé la cour d’assises d’Indre-et-Loire.
Mercredi matin, le procureur général a requis une peine de vingt ans de réclusion criminelle, assortie d’une période de sûreté des deux tiers. « La décision est forcément insuffisante pour la famille, qui ne comprend pas : vingt ans pour viol dans l’affaire Pelicot, dix-huit pour meurtre ici… Mais juridiquement c’est une décision qui semble juste »M réagite Abed Bendjador Jr., avocat de la famille Guerraoui.
Un constat partagé par Me Arthur Gauthier, conseiller de Praisy Nsiemo. Son client risquait jusqu’à trente ans de réclusion criminelle.
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