Dans un communiqué publié depuis la banlieue sud de Beyrouth, théâtre de violents affrontements ces derniers mois, un haut responsable du bloc parlementaire pro-Hezbollah a célébré ce qu’il considère comme une victoire stratégique contre Israël. Mahmoud al-Qamati, s’exprimant au milieu des tirs de célébration, a établi un parallèle direct avec le conflit de 2006, affirmant que le Hezbollah avait une fois de plus contrecarré les ambitions israéliennes.
Dans son discours, ponctué par le crépitement des armes automatiques, Al-Qamati a rendu hommage au secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, ainsi qu’à plusieurs autres figures du mouvement terroriste. Il a notamment souligné que les funérailles de Nasrallah avaient été reportées pour permettre l’organisation d’une cérémonie digne de son statut.
Le dirigeant s’est particulièrement concentré sur l’échec présumé de la stratégie israélienne, affirmant que Jérusalem n’avait pas réussi à réaliser des progrès significatifs sur le territoire libanais ni à concrétiser sa vision d’un « nouveau Moyen-Orient ». Pour Al-Qamati, cette opposition dépasse le cadre strictement libanais et représente une victoire pour l’ensemble du monde arabe.
Dans le contexte du cessez-le-feu qui vient d’entrer en vigueur à la frontière israélo-libanaise, l’homme politique a réaffirmé l’engagement sans faille du Hezbollah en faveur de la cause palestinienne, soulignant qu’elle restait au cœur des préoccupations du mouvement, malgré la pause des hostilités au Liban.