Selon le directeur de l’Intermunicipal Fire Authority de la région East Angus Dany Robitaille, le conducteur qui conduisait l’autobus a senti de la fumée émanant du radiateur. Elle a donc garé le bus sur le bord de la route et a pu sortir avant que les flammes ne deviennent si intenses.
L’incendie n’a donc pas été causé par la batterie de l’autobus, confirme M. Robitaille. Personne n’a été blessé lors de l’incident.
« Lorsque nous sommes arrivés, nous avons constaté que le bus était complètement en flammes et qu’il n’y avait personne à l’intérieur. Quand nous sommes arrivés, nous l’avons éteint », dit-il.
Une première
L’incendie a pris des proportions impressionnantes. Pour M. Robitaille et son équipe, il s’agissait de leur premier combat contre un incendie impliquant un véhicule électrique. « Nous avons pris le temps de suivre attentivement notre protocole et nous nous sommes assurés que nos parties prenantes identifient les risques. Nous en avons profité pour sensibiliser. Les flammes étaient de l’ampleur, mais la fumée était très toxique. Nous devions porter nos équipements respiratoires et veiller à travailler avec le vent dans le dos », explique-t-il.
« Le bus s’est arrêté sous une ligne électrique. En raison de l’intensité de l’incendie, les câbles pourraient avoir été endommagés. Hydro-Sherbrooke effectuera les réparations mercredi», confirme-t-il.
Mardi soir, Hydro-Sherbrooke ne signalait aucune panne sur son territoire.
Remorquer en toute sécurité
De plus, la dépanneuse qui a transporté le véhicule incendié jusqu’à sa fourrière doit s’assurer d’isoler le véhicule. « Les batteries pourraient surchauffer thermiquement et prendre feu plusieurs heures plus tard », décrit le directeur des pompiers.
Au total, une quinzaine de pompiers sont intervenus pendant que le ministère des Transports et de la Mobilité durable et la Sûreté du Québec s’employaient à rediriger la circulation.
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