Une épreuve d’orientation que les fans adorent ! Ce mardi 26 novembre 2024, les fans de Ko-Lanta vibré au rythme de l’un des événements les plus mythiques du show. Si Thibault, Ilyesse et Charlotte ont réussi à retrouver les poignards, Jacques, de son côté, a tiré sa révérence, au terme d’une aventure exceptionnelle, gravée à jamais dans sa mémoire. Pour Voici.frle danseur est revenu sur son voyage inattendu.
Voici.fr : Vous échouez à l’orientation mais vous n’êtes finalement pas très loin de trouver le poignard. Que pensez-vous avoir manqué ?
Jacques : Des heures de sommeil et de nourriture ! A ce stade du jeu, j’étais épuisé, je n’étais plus lucide. J’ai perdu bêtement et je m’en veux encore beaucoup aujourd’hui.
Lors des recherches, Charlotte et Cécile ont à un moment tenté de rester près de vous, qui avait la bonne direction…
Sur le moment, ça m’a un peu énervé. Puis je me suis dit que c’était à ça que ressemblait le jeu. J’étais dans un tel état d’épuisement que je m’en fichais vraiment. J’avais hâte que ça se termine. “
Étiez-vous préparé à cette épreuve ?
Mon beau-père m’a donné des petits conseils, il m’a expliqué comment utiliser une boussole et une carte. Mais entre conseils et pratique, il y a un monde de différence. Rentrer à pied d’une rue à l’autre, c’est l’enfer. J’ai participé à cette course d’orientation sans me mettre la moindre pression car je n’y connaissais rien. J’y suis allé de manière cool mais j’ai quand même trouvé l’endroit remarquable et le repère. La fatigue signifiait que je comptais les pas au mauvais endroit.
Lorsque Charlotte trouve le poignard et que l’aventure se termine officiellement pour vous, quelle a été votre première pensée ?
Quel voyage ! Aujourd’hui, je le vis très mal, j’y pense tous les jours, voire toutes les heures. Mais au moment où j’ai perdu, j’ai eu l’impression que la pression était retombée. Je me suis dit : “J’ai faim, je veux que ça arrête”. J’ai félicité Charlotte, j’étais triste mais tellement fière de mon parcours.
Pourquoi le vis-tu si mal aujourd’hui ?
Car si j’avais compté les pas au bon endroit, je suis persuadé que j’aurais atteint les poteaux. Je suis danseuse, l’équilibre est mon truc. Mes pieds auraient souffert sur les barres, mais les pieds d’un danseur sont habitués à souffrir. Je suis sûr que j’aurais gagné. C’est peut-être prétentieux, mais c’est ce que je ressens.
Les traumatismes reviennent-ils avec la diffusion de l’émission ?
Oui, je revis absolument tous les événements. Je me rends compte à quel point j’ai souffert, à quel point c’était difficile. L’épreuve d’orientation est pour moi très difficile à regarder. Me voir trouver l’élément remarquable, trouver le repère et compter les pas au mauvais endroit… Je suis à un pas de la victoire, et potentiellement de 100 000 euros… C’est une des raisons pour lesquelles j’ai aussi eu envie de faire Koh-Lanta, pour gagner de l’argent. Quand on est danseur, on a beau se produire sur les plateaux de télévision des beaux lieux parisiens, on ne gagne pas forcément bien sa vie. Je voulais enfin avoir un peu d’argent pour acheter une petite maison, mais ce n’est pas possible.
Quelle est la différence entre les Jacques d’avant Koh-Lanta et les Jacques d’aujourd’hui ?
Le Jacques d’aujourd’hui est beaucoup plus déterminé, il a beaucoup moins peur de l’inconnu et se pose moins de questions. J’ai toujours opté pour cela, mais cela m’a donné encore plus de confiance. J’ai moins peur des obstacles. Si je veux quelque chose, je ferai tout pour l’avoir.
Votre relation avec Sarah s’était dégradée lorsque vous aviez dû voter contre elle lors d’un conseil municipal, pour suivre les ex-jaunes. Quelle est votre relation avec elle aujourd’hui ?
Nous avons pu nous expliquer et nous nous entendons très bien. C’est l’une des personnes avec qui je parle le plus aujourd’hui. On s’envoie souvent des messages, il n’y a pas de rancune. C’est un jeu et j’imagine qu’avec le temps elle a compris que j’étais dans une alliance. Même si j’étais très attirée par son côté souriant, drôle et déterminé, je n’avais pas le choix. Tout s’est calmé, je m’entends très bien avec elle aujourd’hui.
“Frédéric a été un élément essentiel, je lui dois tout mon parcours”
Quand vous avez perdu, vous avez rendu hommage à Frédéric, votre capitaine. Que vous a-t-il apporté dans l’aventure ?
Il a été un élément essentiel, je lui dois tout mon parcours. Quand on est choisi en premier dans une équipe, cela nous donne beaucoup de force. Je ne voulais pas le décevoir. Je suis quelqu’un qui peut facilement abandonner, et là je me suis forcé, grâce à lui, à me botter le cul pour sortir de ma zone de confort.
Lors de l’épisode du retour des proches, vous avez grandement amusé les internautes en ne reconnaissant pas votre mère…
Des proches arrivent de très loin sur la plage, et ma mère est la dernière à passer. J’avais tellement pleuré en voyant l’entourage des autres que j’étais épuisé. Ma mère et ma sœur se ressemblent un peu, en plus ma mère était habillée avec le look de ma sœur… Entre le soleil sur mes yeux bleus et les larmes, je ne voyais rien (rires)
Vous avez été violemment critiqué sur les réseaux après l’élimination d’Ugo. Les critiques vous parviennent-elles ?
Cela ne me fait absolument rien. Quand elles sont infondées ou transformées, cela me rappelle que les gens sont stupides. Nous sommes dans un jeu et Ugo lui-même dit qu’il aurait fait la même chose. Nous étions dans une alliance de couleurs, je ne suis pas le plus grand aventurier de la Terre. S’il y avait eu le choix entre Ugo et Cécile, il était évident qu’il fallait éliminer Ugo, c’est lui le plus fort. C’est juste une question de logique, mais les gens ont du mal avec la logique, avec l’intelligence.
Quel est votre meilleur souvenir ?
Avoir gagné une épreuve et un Totem, avoir fait danser un village. Et quand nous avons trouvé du réconfort en équipe pour aller au marché, nous étions tellement heureux de gagner, de découvrir ce village. Il y a eu tellement de moments très forts dans cette aventure.
Avez-vous des regrets ?
Je déteste regretter mais c’est compliqué de me dire que j’ai raté potentiellement 100 000 euros, parce que j’ai compté mes pas au mauvais endroit. C’est con… Je dois absolument retourner sur l’île pour une saison ! (rires)
Vous étiez déjà suivi sur les réseaux sociaux avant Koh-Lanta grâce notamment à vos vidéos TikTok. La visibilité offerte par le salon vous a-t-elle permis de vivre de vos contenus ?
Avant le spectacle, j’avais 60 millions de vues en un mois. Je suis sur les réseaux sociaux depuis des années et mon compte TikTok a toujours eu beaucoup de vues. Je ne gagne pas mes millions de vues grâce à Koh-Lanta, même si ça m’a donné de la visibilité.
Vous disiez récemment sur les réseaux : “Même si nous sommes tous liés à cette aventure, rares sont ceux qui resteront mes amis”. Qui sont tes amis aujourd’hui ?
J’ai tellement l’habitude de nouer des liens, de fonder une famille, et puis la famille se termine, c’est la vie d’un danseur. Il y a des gens comme Frédéric qui vont rester, enfin je l’espère ! Je vous le dis, mais que se passera-t-il dans dix ans ? Il y a plein de gens dans cette aventure que j’adorerais revoir, mais feront-ils partie de ma vie dans quelques années ?
Qui souhaiteriez-vous voir gagner entre Ilyesse, Thibault et Charlotte ?
J’attends d’écouter leurs discours, de les entendre faire le point sur leur aventure, sur ce qu’ils ont fait sur le camp et lors des essais… Que le meilleur gagne !