le procureur général renonce à poursuivre les élus

le procureur général renonce à poursuivre les élus
le procureur général renonce à poursuivre les élus

Le procureur général Gali Baharav-Miara a décidé de ne pas ouvrir d’enquête pénale pour déterminer si les propos tenus par certains hauts responsables israéliens suite au pogrom commis par le Hamas le 7 octobre 2023 pouvaient être considérés comme une incitation au génocide ou même simplement comme de la violence contre les civils palestiniens à Gaza. , selon un document déposé au tribunal lundi.

Cette décision du procureur général est annoncée dans la réponse écrite de son bureau à une requête déposée devant la Haute Cour de justice par l’organisation Israel Democracy Guard. Il avait demandé au bureau de Baharav-Miara d’ouvrir une enquête sur certains commentaires tenus par des ministres et des députés, commentaires qui semblaient approuver les attaques aveugles dans la bande de Gaza.

La réponse n’a pas précisé les raisons de la décision et le bureau du procureur a refusé de commenter.

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Parmi les propos cités dans la demande, les propos prononcés par le ministre du Patrimoine, Amichay Eliyahu, en novembre 2023, lorsqu’il a déclaré que la guerre à Gaza pourrait rapidement se terminer par le largage d’une bombe atomique sur le territoire, et l’appel « effacer Gaza de la surface de la terre », a lancé Galit Distel-Atbaryan, député élu sous l’étiquette Likoud.

Diverses observations déposées devant la Cour internationale de Justice de La Haye. Ils y ont été présentés, dans le cadre de la soumission de l’Afrique du Sud en janvier, comme une preuve concluante de l’intention présumée d’Israël de commettre un génocide à Gaza alors que ces deux élus n’assument aucune responsabilité dans la gestion de la guerre.

Israël a lancé son offensive à Gaza suite au massacre perpétré par le Hamas dans le sud d’Israël le 7 octobre 2023. Les hommes armés ont tué plus de 1 200 personnes, pour la plupart des civils, et enlevé 251 personnes qu’ils avaient prises en otage dans la bande de Gaza.

Le ministère de la Santé de Gaza, dirigé par le Hamas, a déclaré dimanche que plus de 44 000 personnes avaient été tuées en plus de 13 mois de guerre – un bilan invérifiable et qui ne fait aucune distinction entre civils et terroristes. De son côté, Israël a affirmé qu’en novembre, depuis le début de la guerre, 18 000 terroristes avaient perdu la vie au cours de la campagne militaire, en plus d’un millier d’autres qui avaient été tués sur le territoire israélien, le 7 octobre et dans les jours suivants.

Des Palestiniens marchent à côté des décombres d’un immeuble à Beit Lahia, dans le nord de la bande de Gaza, le 21 novembre 2024. (AFP)

Israël nie avec véhémence les accusations de « génocide », affirmant que l’État juif cherche à minimiser les pertes civiles et soulignant que le Hamas utilise les civils de Gaza comme boucliers humains, menant ses opérations depuis des zones civiles : maisons, hôpitaux, écoles, mosquées….

Israël a annoncé que sa guerre dans la bande de Gaza vise à détruire les capacités militaires et de gouvernance du Hamas, le groupe terroriste au pouvoir, à obtenir la libération des otages et à ramener chez eux des dizaines de milliers d’Israéliens vivant dans le nord du pays et sur ses côtes. communautés frontalières enclavées qui ont été déplacées.

Si la Cour internationale de Justice n’avait pas ordonné dans sa décision initiale à Israël de mettre fin à sa campagne à Gaza, elle aurait quand même exigé la mise en œuvre d’une série de mesures, notamment l’obligation pour Israël de « prévenir et sanctionner » les prétendues incitations à génocide.

La Cour internationale de Justice (CIJ), principale instance judiciaire des Nations Unies, lors de l’audience publique sur la demande de mesures provisoires de l’Afrique du Sud, accusant Israël de « génocide », au Palais de la Paix de L’Haye, siège du tribunal, les 11 et 12 janvier 2024. (Crédit : Cour internationale de Justice)

Le 9 janvier, trois jours avant la première audience de la requête de l’Afrique du Sud, le bureau du procureur général a déclaré que les forces de l’ordre « étudiaient » les propos problématiques prononcés par les responsables israéliens.

Selon le bureau de Baharav-Miara, la décision de ne pas ouvrir d’enquête pénale a été prise le 18 novembre.

Le bureau n’a pas rendu public le contenu du rapport qu’il soumettra à la CIJ, qui détaille le respect par Israël des mesures provisoires imposées à l’État juif en janvier.

En tant que signataire de la Convention sur le génocide de 1948, qui interdit l’incitation au génocide, Israël est légalement obligé de poursuivre ce type de discours, conformément aux lois adoptées par le pays après avoir ratifié la convention.

 
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